Ce week-end à Paris… du 7 au 9 février
Art, spectacle vivant, cinéma, musique, ce week-end sera placé sous le signe de la culture ! Pour vous accompagner au mieux, l’équipe Artistik Rezo a sélectionné des événements à ne pas manquer ces prochains jours !
Vendredi 7 février
Au théâtre ? La pièce Neandertal de David Geselson est à voir au Théâtre du Rond-Point
Dans sa dernière création, David Geselson met en scène un groupe de chercheurs qui travaillent sur l’ADN de nos ancêtres et les origines de notre espèce. Avec précision, humour et lyrisme, il invente un voyage théâtral au cœur du vivant. Inspiré par le récit autobiographique de Svante Pääbo, paléogénéticien suédois, Nobel de médecine en 2022, il suit des scientifiques se mettant au défi de déchiffrer des fragments d’ADN ancien. Ils ont l’espoir de réussir à agir sur le cours de leur existence insatisfaite et sur celui du monde. Vie privée et recherche se mêlent, s’alimentent, se heurtent tandis que les différentes découvertes, arrachées à la solitude des laboratoires, bouleversent l’histoire des origines et font voler en éclats toute idée de pureté raciale ou ethnique.
À 20h30 – Avec David Geselson, Adeline Guillot et Jan Hammenecker – Réservez vos billets ici
À L’Étoile du Nord, Tom Lejars propose la pièce Couper les steaks hachés en deux avec panache, un spectacle à une seule voix qui questionne le départ de son milieu d’origine
On y découvre la voix d’une adolescente issue de la classe moyenne, celle de la banlieue-campagne en périphérie des grandes villes, ballotée entre ruralité et modernité. Le personnage de “La Moyenne” incarne les rêves, les aspirations, les compromis et les abandons de celles et ceux vivant dans cet entre-deux social. C’est l’histoire d’un départ amorcé, mais stoppé à une intersection : où aller puisqu’elle ne connaît que son horizon réduit ? Ce départ bouleverse l’ordre établi et révèle une incompréhension, un sentiment de culpabilité. De cet élan vital, La Moyenne reconsidère son histoire, son vécu et sa construction : pourquoi ne peut-elle pas se satisfaire de cet héritage-là ?
Avec Hélène Humblot – À 20h – À partir de 13 ans – Réservez vos billets ici

Hélène Humblot dans Couper les steaks hachés en deux avec panache © Marie Gramond
Dans le cadre du festival Au Fil des Voix, Le 360 Paris Music Factory vous donne rendez-vous pour une soirée orchestrée par VOILAAA
Le lyonnais Bruno “Patchworks” Hovart est un producteur hyperactif qui ne s’accroche ni à un style musical, ni à un alias. On le retrouve depuis plus de quinze ans sur des projets protéiformes et des labels de Lyon à Melbourne en passant par Berlin ou Tokyo. En 2015, il dévoile VOILAAA avec l’album On te l’avait dit, et nous plonge dans l’univers moite des boites afro-funk et disco de Lagos et Abidjan au cœur des seventies. Avec le VOILAAA Sound System, le collectif de MC’s et DJ’s qui l’entoure pour des sets moites et furieux, il présentera C’est tout, le quatrième et dernier album sorti chez Favorite Recordings, tout chaud et dégoulinant de groove.
Pour bien continuer la soirée on vous invite au bar/club du 360 jusqu’a 2h pour un Dj set dans une ambiance Afro-House avec le Dj FREAKISTAN !
À 21h – Réservez vos billets ici
À l’occasion du Nouvel An chinois, le Studio des Ursulines accueille le Festival Allers-Retours et la jeune création du cinéma d’auteur sinophone
Le Festival Allers-Retours est une fenêtre ouverte sur le cinéma d’auteur sinophone contemporain, guidé par les passions et les obsessions des artistes. Fictions et documentaires, premiers travaux ou films de cinéastes confirmés, ces œuvres témoignent des sujets actuels au sein des diverses communautés de cet univers et offrent aux spectateurs des images variées, dans des formats, des couleurs et des tonalités multiples.
Au programme de ce vendredi : à 19h, Le Veilleur de Lou du Pontavice et à 21h, Stranger Eyes de Yeo Siew Hua
Samedi 8 février
Dans le cadre de l’exposition Oh my Gods ! de Wenna et à l’occasion du Nouvel An chinois, le Musée en herbe propose un Maxi Atelier “Fête des Lanternes”
La Fête des Lanternes clôt le cycle du Nouvel an chinois. Dans cet atelier les enfants décorent à l’encre et différents matériaux une jolie lanterne ronde pour aller éclairer leur maison.
Les 8 et 9 février à 15h30 et 17h – De 6 à 12 ans selon disponibilité – 11,50 € atelier seul – Réservez vos places ici
Dernier week-end pour profiter de la 3e édition du festival Regards satellites
Cette année, Regards Satellites continue de célébrer la diversité des formes et des récits dans un paysage cinématographique global marqué par l’uniformisation des images. Avec une programmation audacieuse – premiers longs métrages, expérimentations hybrides et compétitions paritaires – le festival agit comme un véritable tremplin pour les cinéastes indépendants et innovants.
Découvrez toute la programmation en détail ici + Billetterie
Au 13 art, pour 10 représentations exceptionnelles, le spectacle Les Saisons, par le célèbre Malandain Ballet Biarritz
Le Malandain Ballet Biarritz est enfin de retour à Paris après deux ans d’absence pour 10 dates exceptionnelles de la création de Thierry Malandain, Les Saisons. Très attaché à la culture du ballet classique dont il ravive les codes, Thierry Malandain nous présente “Saisons” ballet qui entrelace les célébrissimes Quatre Saisons d’Antonio Vivaldi à plusieurs pages des Quatre Saisons de l’année, œuvre méconnue de Giovanni Antonio Guido. Dans un décor de pétales noirs s’étalant sur tout l’horizon, des êtres ailés portent le deuil de l’esprit et de la clarté. Parce que les Saisons ne sont qu’un ballet et qu’il n’y a rien de plus sérieux que les choses invraisemblables.
Jusqu’au 15 février – Réservez vite vos billets ici
Retrouvez Pascal Elbé et Stéphane Guillon dans Inconnu à cette adresse au Théâtre Antoine dans une toute nouvelle mise en scène
Dix-neuf lettres entre deux amis, un Allemand et un Juif américain, à l’heure de la montée du nazisme. Au fil de la correspondance, le ton s’assèche. On assiste à l’idéologie fasciste qui s’infiltre, à l’horreur qui arrive.
Qui est le bon, qui est le méchant ? Qu’aurions nous fait à leur place ? Le courage suffit-il à contrer le courant ?
Jusqu’au 16 février – À 19h – Réservez vos billets ici
Dimanche 9 février
Au BAL, visitez l’exposition, fraichement installée, de Laia Abril On Mass Hysteria / Une histoire de la misogynie
LE BAL invite l’artiste-chercheuse catalane Laia Abril (Barcelone, 1986) à présenter le dernier volet de son travail au long cours consacré à l’histoire de la misogynie : On Mass Hysteria. Après On Abortion en 2016 et On Rape en 2020, ce chapitre poursuit la trilogie sur le contrôle systémique du corps des femmes à travers les siècles et les continents. Dans On Mass Hysteria, Laia Abril propose une lecture visuelle des différentes interprétations mises en œuvre pour tenter d’expliquer ce qui a longtemps été qualifié “d’hystérie collective”. Ces phénomènes frappent principalement des communautés d’adolescentes et de femmes étroitement soudées, confrontées à des situations de stress majeur ou d’oppression qui manifestent des symptômes collectifs dépourvus de cause physiologique : évanouissements, tremblements, fous rires inextinguibles, transes…
Jusqu’au 18 mai 2025 – Le samedi de 12h à 19h – Réservez vos billets ici

Laia Abril, Identity Thief, from the series On Mass Hysteria, 2023 – Courtesy Galerie Les filles du calvaire, Paris © Laia Abril
Le duo Julien Bertrand et Léandre Philippon présentent leur spectacle Digressions – Duo d’impro à la Comédie des 3 Bornes
Sans thème ni suggestion, sans filet ni artifice, les comédiens se lancent dans une direction… avec la ferme intention de se perdre en chemin. Pourtant, ils semblent toujours là où ils devaient être ! Les scènes sont comiques, parfois complètement absurdes, émouvantes ou bien poétiques. La complicité entre Julien, Léandre et le public est telle qu’on se demande encore comment tout peut être improvisé ! Pour s’en assurer, une seule solution : revenir !
Le ciné du dimanche… The Flats, un documentaire d’Alessandra Celesia
Dans sa tour HLM de New Lodge, Joe met en scène des souvenirs de son enfance vécue durant les “Troubles” conflit armé qui déchira l’Irlande du Nord des années 60 à 1998, et fit particulièrement des ravages dans ce quartier catholique de Belfast. Jolene, Sean, Angie et d’autres voisins se joignent à lui pour revisiter leur mémoire collective, qui a façonné leur vie et leur quartier.
Sorti le 5 février 2025 – 1h54 – Trouvez votre séance ici
Pour accompagner ce week-end en musique…
C’est avec… Wallners et leur album End of Circles disponible à partir 7 février sur le label upstairs
Wallners nous dévoile enfin leur premier album End of Circles qui, comme leurs singles, nous plonge dans un monde sensuel où les rêves et la réalité se mêlent, créant ainsi un univers propre. Les neuf chansons de End of Circles ont été produites par le groupe lui-même, principalement dans un nouveau studio qu’ils ont aménagé. Plusieurs morceaux de l’album seront accompagnés de visualiseurs créés par l’artiste d’animation suisse Valentin Pitarch. Associer musique et images est une tradition pour Wallners. Les Wallners conçoivent leur musique principalement en couleurs. Pour eux, l’album End of Circles a une teinte précise : le vert. Cette couleur est particulièrement belle dans la nature, dans les forêts claires où la lumière et les ombres jouent leur jeu éternel.
Le titre de l’album provient de la chanson End Of Circles. On n’a pas besoin d’être un expert en géométrie pour savoir que les cercles n’ont pas de fin, tout comme le nombre π n’a pas de fin. Aucune intelligence artificielle, aussi sophistiquée soit-elle, n’a encore percé le mystère du motif de π. La fin du cercle et de son nombre n’est donc pas en vue, et Wallners médite avec leur chanson End Of Circles sur la manière de gérer ces mystères de la vie. L’enregistrement montre le côté plus électronique du groupe, avec des synthétiseurs évoquant des glaçons dans une forêt hivernale, tandis qu’une guitare, comme une couverture douce, et la mélodie vocale avec une grande chaleur mènent la chanson à sa conclusion. Le credo de la chanson, et de l’album End Of Circles : il est bon de laisser entrer les choses. Il est important de ressentir quelque chose. Laissez-vous aller.
Wallners a réussi à créer un premier album qui emmène l’auditeur à travers un monde de couleurs et de formes, de saisons et de mondes. Un magnifique voyage. Un album comme un rêve qui ne devrait jamais se terminer. Parce qu’il procure une sensation agréable – et allège chaque note de la lourdeur de l’existence.
Retrouvez Wallners en concert le 1er avril à La Boule Noire – Réservez vos billets ici
Artistik Rezo vous souhaite un très bon week-end !
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