0 Shares 1466 Views

Ce week-end à Paris… du 11 au 13 novembre

10 novembre 2022
1466 Vues

Un week-end de trois jours se profile à l’horizon… Nous vous avons sélectionné quelques événements à ne pas manquer, de quoi remplir ces prochaines heures de culture et de bonheur !

Vendredi 11 novembre

Rendez-vous pour un week-end photo au Grand Palais Éphémère

Pour ses 25 ans, Paris Photo rassemblera au Grand Palais Ephémère et en ligne plus de 181 galeries et éditeurs prestigieux du monde entier, offrant ainsi aux collectionneurs et amateurs d’art un panorama complet de la photographie. L’opportunité unique de rencontrer les plus grands artistes, d’acquérir des œuvres historiques et contemporaines ainsi que des éditions rares et limitées et d’approfondir leurs connaissances du médium avec des conférences et parcours commentés. Du 10 au 13 novembre.

Restez dans l’univers photographique et voyagez en Irlande avec Martin Parr au Centre Culturel Irlandais

Martin Parr a photographié l’Irlande entre 1979 et 2019 ; il s’y est même installé au début des années 80. Au gré de ses nombreuses visites sur l’île, l’iconique photographe britannique est parvenu à saisir un pays en pleine mutation, notamment marqué par l’américanisation, le Tigre celtique ou l’ombre du Brexit. Martin Parr pose un regard attendri ou délicieusement espiègle sur l’Irlande et ses habitants, leurs modes de vie et passions. Et confirme plus que jamais son statut de “chroniqueur de notre temps”. Vernissage le jeudi 10 novembre de 18h30 à 21h – Entrée libre

Portrait : Katja Illner

Au théâtre ? Direction Le Lucernaire pour Le Monde du silence gueule !, mis en scène par Pierre François Martin-Laval

Les habitants des Océans en ont assez de se taire. Ils organisent un plateau de stand-up pour venir s’adresser aux humains. Du minuscule picoplancton, à la majestueuse baleine, ils nous expliquent le fonctionnement des océans : la photosynthèse, l’importance du corail, la symbiose, l’Histoire des océans… mais aussi la surexploitation dramatique des ressources marines par les Hommes, les risques de la pollution et de la pêche intensive, le tout avec un maximum d’humour et de tendresse. Leur conclusion est que si c’est une réalité que nous sommes en train de perdre les océans, c’est aussi une réalité que nous pouvons les sauver. Un spectacle pour apprendre, comprendre, rire et s’émerveiller.


Samedi 12 novembre

Fans de street art ? Le Bookshop by Fluctuart reçoit l’artiste Seth pour une séance de dédicaces autour de sa première monographie et à l’occasion de son exposition Empreinte Carbone

Face aux Murs retrace dix ans de voyages et de création, commentées et expliquées par l’artiste. Du Donbass en guerre aux quartiers en destruction de Shanghai, des camps de réfugiés palestiniens, aux écoles d’Haïti, les enfants peints de Seth font le tour du globe. Énigmatiques et sans visage ils racontent les transformations qui secouent notre planète. En privilégiant la poésie au message, Seth dialogue avec le contexte. Le soin particulier qu’il apporte à ses photos nous fait voyager loin des monuments touristiques et des couchers de soleil Instagram. Sous leur apparente douceur, ses enfants nous transportent dans un univers introspectif qui éclaire ce qui l’entoure. Une lecture sensible du monde où l’imaginaire devient le remède à tous les maux. 2, port du Gros Caillou Paris VIIe à 16h

Non loin de là, la Maison de la Culture du Japon à Paris vous accueille pour l’ouverture de sa nouvelle exposition, Un bestiaire japonais – Vivre avec les animaux à Edo-Tokyo

Cette nouvelle exposition de la MCJP évoque l’histoire des relations des habitants de la ville d’Edo – qui deviendra Tokyo en 1868 – avec les animaux et témoigne de la culture à laquelle cette coexistence a donné naissance. Coorganisée avec le Edo-Tokyo Museum, elle réunit plus d’une centaine d’estampes ukiyo-e, de peintures et d’objets du quotidien. Au fil du parcours, le public pourra appréhender cette symbiose entre l’homme et l’animal, de même que l’attention portée à l’environnement naturel qui régnaient aux XVIIIe et XIXe siècles dans la ville d’Edo.

Ne manquez pas la rétrospective dédiée à l’actrice Hedy Lamarr proposée par la Cinémathèque

C’est l’histoire d’une femme à la personnalité trop complexe pour la surface lisse d’une icône ; d’une star à l’existence tellement cinématographique que ses rôles peinent à égaler sa vie ; d’une Juive exilée, cantonnée aux personnages “exotiques” ; d’une brillante inventrice, tellement sublime que son apparition fait taire les conversations, à commencer par la sienne ; de “la plus belle femme du monde”, encombrée d’un visage-masque que Hollywood lui interdit d’arracher ; d’un individu kaléidoscopique, dont l’histoire du cinéma a tardé à observer toutes les facettes.
À cette occasion venez assistez à la projection du film Le Démon de la chair (The Strange Woman) réalisé par Edgar G. Ulmer, sorti en 1945. Séance à 17h45

De l’opéra comme vous ne l’avez jamais vu ! C’est à Bobino que vous aurez la chance de découvrir The Opera Locos

Cinq chanteurs d’Opéra excentriques se réunissent pour un récital. Débute une performance unique portée par ces 5 chanteurs lyriques dont les voix défient les Dieux à travers un enchainement surprenant des airs les plus célèbres de l’Opéra (La flute enchantée de Mozart, Carmen de Bizet, Les contes d’Hoffmann d’Offenbach, Nessun Dorma / Turandot de Puccini…), pimentés de quelques emprunts à la Pop.
En 1h15, ces cinq personnages aussi déjantés qu’attachants vont se répondre, s’interpeller et régler leurs comptes en n’utilisant que les plus grands airs de l’art lyrique !


Dimanche 13 novembre

Le Palais de Tokyo invite les curieux à découvrir sa dernière exposition, Shéhérazade, la nuit

Le Palais de Tokyo à Paris convie les amateurs d’art contemporain à découvrir une vision artistique des contes des Milles et une Nuits. L’exposition Shéhérazade, la nuit rassemble les œuvres de six artistes dont les récits autant réalistes que fantasmagorique incitent à prendre en compte une pluralité de perspectives face à la toute-puissance de la pensée rationnelle et des connaissances de la modernité occidentale. Considérant l’histoire comme un chantier en construction, incessamment saccagé et réinventé, les artistes opposent dans une dimension politique les puissances de la fiction aux fictions du pouvoir.

Pedro Neves Marques, YWY, Searching for a Character Between East and West, 2021 © Pedro Neves Marques

Au cinéma ? Armageddon Time écrit et réalisé par James Gray, l’un des meilleurs films de l’année

L’histoire très personnelle du passage à l’âge adulte d’un garçon du Queens dans les années 80, de la force de la famille et de la quête générationnelle du rêve américain…

Avec Anne Hathaway, Jeremy Strong, Banks Repeta, Jaylin Webb et Anthony Hopkins




C’est dimanche soir, le week-end est fini… il vaut mieux en rire !

Absolutely Hilarious, Le Grand Show de L’Humour revient et s’installe cet hiver à la Grande Happy Comédie. Créé en 2018 à Paris, il est rapidement devenu LE plateau d’artistes incontournable de la capitale ! Un spectacle où se croisent personnages, stand-up, humour noir, et même magie. Tous les dimanches à 20h, la Grande Comédie accueille donc ce qui se fait de mieux en ce moment sur la scène parisienne de l’humour. Une soirée différente à chaque édition, avec toujours une nouvelle programmation.


Pour accompagner ce week-end en musique…

C’est avec Evergreen et Aidono, le deuxième extrait de leur EP Sign Out à venir…

Entre Paris et Londres, Evergreen affine depuis deux albums et une poignée d’EP une pop mélancolique et bilingue, remarquée pour ses textes poétiques et la fraîcheur de ses arrangements. Après la sortie de l’EP Sign In, le duo français formé par Fabienne Débarre et Michael Liot conclut à présent son diptyque sur les relations humaines à l’ère digitale avec Sign Out, à paraître le 18 janvier 2023. Un mini album qui prône la déconnexion, puisant dans une nostalgie des débuts d’Internet et brassant les tendances musicales de l’époque actuelle.

Après le premier single At Least I Tried, sorti le 5 octobre, Aidono traite de la douleur de ne jamais savoir ce qu’on veut ou ce dont on a besoin – indécision accentuée par l’addiction contemporaine aux écrans et à la consommation. Un morceau léger tout en cordes grattées et frottées, résumant d’une certaine manière tout l’EP avec cette phrase : “I’m all inside out, and I’m gonna have to sign out” (“je suis sens dessus-dessous, et je vais devoir me déconnecter”).




 

Envie d’évasion le week-end prochain ? Sautez dans le train direction Montpellier pour la 6e édition de la foire Art Montpellier

Du 17 au 20 novembre, la foire méditerranéenne des arts contemporains fait son grand retour ! Art Montpellier poursuit son essor avec plus de 70 galeries nationales et internationales qui viendront présenter leurs sélections d’artistes français et étrangers et particulièrement italiens, espagnols, grecs, maghrébins… illustrant la richesse de la créativité contemporaine du bassin méditerranéen.


Artistik Rezo vous souhaite un bon week-end !

 

Relaxing Happy Sunday GIF by HeimatkundeVerl.de

Articles liés

“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Agenda
50 vues

“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée

Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...

“Les Imitatueurs” à retrouver au Théâtre des Deux Ânes
Agenda
51 vues

“Les Imitatueurs” à retrouver au Théâtre des Deux Ânes

Tout le monde en prend pour son grade, à commencer par le couple Macron dans un sketch désormais culte, sans oublier Mélenchon, Le Pen, les médias (Laurent Ruquier & Léa Salamé, CNews…), le cinéma, la chanson française (Goldman,  Sanson,...

La danseuse étoile Marie-Agnès Gillot dans “For Gods Only” au Théâtre du Rond Point
Agenda
67 vues

La danseuse étoile Marie-Agnès Gillot dans “For Gods Only” au Théâtre du Rond Point

Le chorégraphe Olivier Dubois répond une nouvelle fois à l’appel du Sacre. Après l’opus conçu pour Germaine Acogny en 2014, il poursuit, avec For Gods Only, sa collection de Sacre(s) du printemps qu’il confie cette fois-ci à la danseuse...