Catherine Ikam à la biennale internationale des arts numériques d’Enghien-les-Bains
Catherine Ikam à la biennale internationale des arts numériques d’Enghien-les-Bains Biennale internationale des arts numériques 2014 Du 14 au 20 juin 2014 Carte bain : 16 € Réservez vos spectacles en ligne ici Ouvert du mardi au vendredi de 11h à 19h, le samedi de 14h à 19h, le dimanche de 14h à 18h Centre des arts |
Artiste visionnaire, inspirée par le romancier américain Philip Kindred Dick (Blade runner, Minority report…), Catherine Ikam est une pionnière dans le domaine des arts numériques. Elle concentre son travail sur les thèmes de l’identité, l’apparence, le vivant et l’artificiel, l’humain et le modèle. Reconnue en France comme à l’international, elle expose dans les plus grands musées : Centre Pompidou, Grand Palais, Palais de Tokyo, Musée d’Art Moderne… Elle a également été artiste invitée au Banff Centre for the Arts au Canada en 2000. À l’occasion du festival des Bains numériques à Enghien, du 14 au 20 juin, elle présente deux installations : Oscar, un être numérique humanisé qui vous regarde en souriant, et Faces, en collaboration avec Louis Fléri. Dans cette dernière œuvre, c’est le visage du spectateur qui est transformé en présence artificielle : une caméra le capte en 3D, créant instantanément son double numérique. Celui-ci se compose et se décompose très lentement à partir d’un million de particules qui se génèrent en temps réel, créant par leur mouvement l’apparition et la disparition du modèle.
Elle s’intéresse aux émotions que peut susciter chez nous la présence d’intelligences artificielles. Dans le dispositif “Elle”, exposé à la Maison Européenne de la Photographie en 2007, un personnage virtuel, le double numérisé d’une jeune femme, est doté d’un modèle de comportement autonome. Quand un visiteur s’approche d’Elle, sa présence est détectée par un laser et le visage réagit : il s’approche du visiteur, lui lance un sourire ou détourne le regard. Lorsque personne n’est là, le personnage virtuel agit de façon autonome en fonction des souvenirs qu’il a enregistrés. [embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=IF9LTqZQE-Q [/embedyt] En 2000, Catherine Ikam reçoit le prix Arcimboldo, qui récompense chaque année un travail de création d’images photographiques numériques. La même année, elle expose six de ses travaux, dont “Agora 2000” au Centre Pompidou et “Web Humans” à la Maison Européenne de la Photographie. Parallèlement à son travail d’artiste, elle poursuit d’autres activités dans le domaine des nouvelles technologies : elle a été́ chercheur associé à l’Institut de technologie du Massachusetts, auteur-producteur de programmes sur Antenne 2 (de 1972 à 1979), coauteur avec Tod Machover de Valis (1987-1988), un opéra vidéo coproduit par l’IRCAM et le Musée National d’Art Moderne, pour le 10e anniversaire du Centre Georges Pompidou. Elle travaille en association avec Louis Fléri, journaliste indépendant spécialisé dans les nouvelles images. Comme Catherine Ikam, il commence à s’intéresser aux nouvelles technologies dès les années 80 et devient producteur audiovisuel en 1987. Il obtient le grand Prix IMAGINA catégorie Art en 1992, qui récompense les œuvres les plus créatives réalisées avec des images de synthèse. |
Articles liés

Ce week-end à Paris… du 11 au 13 avril
Art, spectacle vivant, cinéma, musique, ce week-end sera placé sous le signe de la culture ! Pour vous accompagner au mieux, l’équipe Artistik Rezo a sélectionné des événements à ne pas manquer ces prochains jours ! Vendredi 11 avril...

“De la Fabrique à l’Atelier”: rétrospective sur les œuvres de Rafael Carneiro, à l’occasion de l’année France – Brésil 2025
L’exposition Rafael Carneiro, De la Fabrique à l’Atelier propose de retracer 20 ans de production du peintre Rafael Carneiro, une figure majeure de la scène artistique contemporaine brésilienne. À l’occasion de l’année du Brésil en France, l’exposition se tiendra...

“Banlieues chéries”, une immersion artistique au cœur de l’histoire des banlieues
Portes d’entrée sur les grandes villes, les banlieues sont perçues à travers des prismes souvent réducteurs. Le terme lui-même recouvre une grande diversité de réalités fréquemment réduites à l’opposition entre des cités résidentielles dites paisibles et des grands ensembles...