Artvictorieux : “C’est le contact avec les modèles qui m’intéresse”
Rencontre avec Joanny Deloche, jeune photographe lyonnais plus connu sous le nom d’Artvictorieux. Étudiant en cinéma et audiovisuel, il s’est lancé dans la photographie et nous raconte ici sa pratique.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire de la photo ?
Bonne question… Je ne sais pas vraiment. C’est arrivé d’un coup. Je dirais néanmoins que c’était la suite logique des choses. Depuis tout petit, j’adore l’art de la mise en image. Que ce soit par le cinéma, le dessin, la photo, j’ai toujours été attiré par ce moyen qu’est l’image pour raconter une histoire et faire ressentir des émotions. Je pense que ma jeunesse passée à regarder des films et à lire des mangas, m’a permis d’éduquer mon œil à une certaine esthétique et donc d’avoir ma propre vision des choses.
Peux-tu nous décrire ton esthétique, ton univers photographique ?
C’est difficile de décrire son travail. Je dirais que je suis un photographe polyvalent, je n’aime pas m’enfermer dans un type de photo ou dans un certain domaine. Je fais de la photo de concert, de mode, de danse ou bien encore des pochettes d’albums. Néanmoins, le point central de mon travail c’est l’humain. J’aime le mettre en avant, pour raconter une histoire, faire ressentir une émotion ou bien juste créer une image plaisante à voir. De plus, ce contact avec autrui durant un shooting est un moment unique que je ne retrouve pas en photographiant un paysage. Quant à mon esthétique, je la compare à une palette de peinture sur laquelle il y aurait plein de couleurs, de nuances et de contrastes.
Quelles sont tes inspirations ?
Je m’inspire majoritairement du cinéma mais tout ce qui m’entoure au quotidien m’inspire tout autant, que ce soit une photo sur Instagram, une pub à la télévision ou encore une illustration dans un comics.
Quel est ton processus de création ?
Mon processus de création est différent en fonction des types de shootings. En effet, des photos de concert ne se préparent pas comme des photos de mode. Le concert sera plutôt dans l’instantané alors que la mode demande plus d’organisation, avec des vêtements et un lieu choisis au préalable. Cependant avant un shooting, j’aime réaliser un moodboard composé d’images trouvées un peu partout. Cela me permet de donner une direction à la séance et d’imaginer le résultat que je veux.
Que recherches-tu à créer au moment de la retouche photo ?
Mon seul objectif est de rendre la photo cohérente et esthétique. Il faut qu’à mes yeux, la photo soit belle.
Tu photographies beaucoup de portraits. Qu’est-ce que t’inspire cette pratique ?
C’est le contact avec les modèles qui m’intéresse. La discussion avec la personne, ainsi que le lieu ou encore les vêtements, forment un tout qui va au-delà de la photo. C’est une expérience unique à chaque nouveau shooting, qui reste gravée dans ma mémoire.
As-tu des envies, des projets pour le futur ?
Mon objectif est de pouvoir vivre de cette passion. J’aimerais m’épanouir professionnellement et artistiquement, que ce soit en France ou dans d’autres pays.
Je souhaite, à l’avenir, travailler avec plus d’artistes tels que des chanteurs ou des stylistes. Je trouve cela intéressant de mélanger les arts et les cultures.
Retrouvez toute l’actualité d’Artvictorieux sur Instagram et son travail ici.
Propos recueillis par Pauline Chabert
Articles liés
MINIATURE : l’expo événement pour les 10 ans de la Galerie Artistik Rezo
La galerie Artistik Rezo et FIGURE s’associent pour présenter la troisième édition de l’exposition MINIATURE : un événement unique en son genre à l’occasion des 10 ans de la galerie. Cette édition réunit plus de 80 artistes français et...
Justice livre un show explosif et festif à l’Accor Arena de Paris Bercy
Ce mardi 17 novembre 2024, après une première partie orchestrée par Pedro Winter, boss du label Ed Banger, Justice a électrisé une salle pleine à craquer, première date des deux soirées prévues à Paris, chez eux, à domicile. La...
Marion Mezadorian pète les plombs au Théâtre Victor Hugo
Avec son précédent “one woman show”, Pépites, Marion Mezadorian a défrayé la chronique. Dans la même veine, celle d’une performance scénique où l’humour le dispute à l’émotion, cette nouvelle création donne la parole à celles et ceux qui craquent...