Antoine Giuffrida, un peintre autodidacte guidé par son instinct
Rencontre avec Antoine Giuffrida, un artiste peintre autodidacte né en 1968, à Vif. À travers ses tableaux, il exprime l’élégance, la légèreté et la grâce des danseuses classiques. Celles-ci sont peintes en pleine action, les couleurs sélectionnées et la technique utilisée ne faisant que renforcer la beauté de cette pratique artistique.
Pouvez-vous me parler de votre parcours et de votre carrière artistique ?
J’ai toujours été attiré par l’art et la peinture. Adolescent, je collectionnais les meilleurs prix et classements et je savais qu’il fallait que je cultive ce don inné pour la peinture. Mise à part l’utilisation de pigments, je n’ai jamais appliqué de techniques particulières. Je ne me dicte aucune règle lorsque je travaille. En effet, je n’ai jamais participé à des cours théoriques. D’ailleurs, je fais souvent confiance à la chance et au hasard lorsque j’exerce mon métier. Le principal élément déclencheur de cette passion est l’amour que je porte à ma fille. Elle est ma petite ballerine, ma muse !

La ballerine au théâtre de Saint-Pétersbourg en Russie, peinture à l’huile sur toile
Quelle est votre source d’inspiration lorsque vous peignez ?
Ma première source d’inspiration est le voyage car j’aime l’aventure ! Je m’imprègne de ces excursions et lorsque je me retrouve seul devant ma toile, les images me reviennent et m’inspirent. L’impressionnisme a également une grande influence sur mes œuvres.
Vous êtes membre de l’association “Les Créateurs du Dauphiné”et vous avez exposé vos œuvres à Vif en avril 2019. Était-ce votre première exposition ?
Les Créateurs du Dauphiné est une association d’artistes qui vise à promouvoir la peinture, la photographie et la sculpture. Elle organise des expositions et des vernissages qui permettent la rencontre d’artistes. Cette association se situe dans les Alpes, dans le Vercors, mais mes œuvres ont été exposées à Vif, à Gresse-en-Vercors, au Château de Chaulnes près de Grenoble, et dans bien d’autres lieux. J’ai également participé en solo à l’exposition de la mairie de Mens, c’était ma deuxième exposition. De plus, j’exerce continûment mon art dans mon atelier situé à Varces.
Comment définissez-vous l’impressionnisme dans vos œuvres ?
L’impressionnisme est selon moi une influence du conscient qui surgit de mon inconscient. Avant de représenter une danseuse, il est nécessaire que j’éprouve des émotions. Il est difficile de poser des mots sur ce que je ressens. Cependant, je m’inspire de nombreux peintres impressionnistes comme Edgar Degas ou Auguste Renoir. J’essaie de ressentir leurs coups de pinceau en y ajoutant des éléments de ma vie quotidienne. Dans mes œuvres, il est loisible de reconnaître le style impressionniste grâce aux couleurs vives utilisées.

Montage d’images, représentations artistiques d’Antoine Giuffrida
Avez-vous des projets qui vous tiennent à cœur ?
Le premier projet qui me tient à cœur est la participation à une exposition en Norvège. J’ai été sollicité afin d’y exposer mes œuvres et j’ai hâte d’y participer. Pour les projets personnels, je souhaiterais réaliser la plus grande toile du monde ! (Rires) Puis lorsque j’aurai trouvé l’endroit idéal, j’aimerais sculpter.
Plus d’informations sur le compte Instagram et le site internet d’Antoine Giuffrida.
Propos recueillis par Aurélie Celdran
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