Les Esterhazy – Pinacothèque
Grande famille nobiliaire hongroise dont les origines remontent au Moyen Âge, les Esterházy, fidèles à la couronne impériale des Habsbourg, ont servi l’Autriche aussi bien dans l’armée que dans l’administration. Dès le XVIIe siècle, les princes Esterházy – le grand palatin Paul (1635-1713) et Nicolas Ier « le Magnifique » (1714-1790) – constituent leur collection d’art comme témoignage de leur magnificence. La collection atteint son apogée avec Nicolas II (1765-1833), mécène et amateur éclairé ; elle comprend à la mort de celui-ci 1156 tableaux.
En présentant cet ensemble remarquable, conjointement avec la collection des Romanov, la Pinacothèque de Paris souhaite retracer l’histoire du goût chez les élites européennes au début du XIXe siècle. La Pinacothèque propose ainsi une vision originale de l’Europe de l’art, née des échanges culturels et de la circulation des œuvres, parfois bouleversée par l’Histoire.
© Szépmüvészeti Múzeum, Budapest
La Naissance d’un musée
Du 26 janvier au 15 septembre 2011
De 10h30 à 18h
Informations : 01.42.68.02.01 ou contact@pinacotheque.com
Tarifs : entre 8 et 10 €
Pinacothèque de Paris
28 place de la Madeleine
75008 Paris
Articles liés
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...
“Les Imitatueurs” à retrouver au Théâtre des Deux Ânes
Tout le monde en prend pour son grade, à commencer par le couple Macron dans un sketch désormais culte, sans oublier Mélenchon, Le Pen, les médias (Laurent Ruquier & Léa Salamé, CNews…), le cinéma, la chanson française (Goldman, Sanson,...
La danseuse étoile Marie-Agnès Gillot dans “For Gods Only” au Théâtre du Rond Point
Le chorégraphe Olivier Dubois répond une nouvelle fois à l’appel du Sacre. Après l’opus conçu pour Germaine Acogny en 2014, il poursuit, avec For Gods Only, sa collection de Sacre(s) du printemps qu’il confie cette fois-ci à la danseuse...