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Gaël Davrinche – galerie Magda Danysz

30 avril 2012
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Wang Keping - galerie Magda Danysz

Diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2000, Gaël Davrinche s’intéresse d’abord à un mode d’expression « non éduqué », spontané, sans artifice, emprunté au mode de représentation des enfants. Très tôt, il s’attache à revisiter et réinterpréter les œuvres des grands maitres, entre irrévérence et hommage. Les Ménines de Velasquez, La jeune-fille à la perle de Vermeer, l’artiste pousse l’audace jusqu’à reprendre La Joconde de Léonard de Vinci à travers une série de sept toiles dans lesquelles Mona Lisa est désacralisée au point d’être gribouillée, accompagnée de la mention « sale » ou pis encore L.C.K.C.I.R., clin d’œil revendiqué à Marcel Duchamp. L’artiste explique « en reprenant des œuvres célèbres, je me dégage du sujet, afin de ne pas le laisser l’emporter sur la peinture, la mettant elle-même en jeu et la traitant ainsi à l’égal d’un médium. Les questions de la réincarnation dans l’espace et dans le temps sont alors posées. »             

A travers le geste déterminant de la peinture, Gaël Davrinche questionne le  portrait, sa signification historique et sociale, sa portée réelle et imaginaire. Oscillant entre l’être et le paraître, l’artiste livre dans cette exposition des portraits et autoportraits curieux. Il associe  des accessoires surprenants à ses figures, gants de boxe ou pot de pivoine renversé, et offre ainsi une interprétation tout à fait incongrue du portrait. Ses œuvres prennent une étrange tournure, nous déstabilisent par l’omniprésence de l’objet et, plus largement, deviennent une interrogation de l’individu sur son rôle, son attitude, sa relation au monde et aux autres.

Enfin, Gaël Davrinche nous surprend avec une série de fleurs, fanées, dont les pétales semblent prêts à tomber au moindre souffle d’air. Peintes en très grand format ou dessinées tels des « portraits  de fleurs », elles offrent une vision métaphorique de la vie. L’artiste voit en elles les symboles du renouveau, du changement. Il ne s’agit pas pour lui de peindre le désespoir d’une nature presque morte mais de questionner la renaissance à venir de celle-ci.

Exposition de Gaël Davrinche

Du 5 mai 2012 au 16 juin 2012

Vernissage 5 mai 2012 de 18h à 21h

Galerie Magda Danysz
78, rue Amelot
75011 Paris
M° Saint Sébastien Froissard

www.magda-gallery.com

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