La collection contemporaine du musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme
Christian Boltanski inaugura ce programme, en concevant Les Habitants de l’hôtel de Saint- Aignan en 1939, monument fragile qui traverse l’aile XXème siècle du musée.
Jean-Pierre Bertrand, Arik Levy, Michel Nedjar furent invités à travailler sur les fêtes du calendrier juif, dont les thèmes nourrissaient, de manière souvent surprenante, leur création.
Le rapport au livre, au texte, à la langue est la trame sur laquelle s’inscrivent presque naturellement nombre des commandes et des acquisitions : Micha Ullman a créé, pour la collection du musée, cinq livres de sable ; Serge Lask et Judith Bartolani ont réalisé des œuvres qui associent mémoire et pratique compulsive de l’écriture.
Le prix Maratier, décerné tous les deux ans par la Fondation Pro-MAHJ, a offert une plus grande liberté et permis d’intégrer dans la collection des œuvres aussi différentes que celles de Max Wechsler, Pierrette Bloch, Iris Sara Schiller et Mikael Levin, au terme de débats passionnants avec des jurys attentifs à la complexité et la spécificité de notre tâche.
La Nuit blanche est l’occasion, chaque année, d’une commande à un artiste pour l’espace de la cour d’honneur du musée. Parmi beaucoup d’autres, Kader Attia ou Antoine Grumbach s’y sont mesurés, travaillant l’un sur les symboles religieux du judaïsme et de l’islam, l’autre sur la construction de la cabane rituelle de la fête de Soukkot et l’espace juif.
La collection s’est ainsi enrichie, au fil des projets, d’œuvres emblématiques qui ont été complétées par des dons d’artistes exposés, de collectionneurs, d’associations et des dépôts, notamment du Fonds national d’art contemporain. Le musée n’en présente ici qu’une partie ; l’accrochage est conçu en écho à la collection ou par thématiques, la principale étant celle de l’écrit. L’art contemporain investit donc, cet été, le parcours permanent ; et, en scandant certaines séquences, il appelle à le revisiter.
A lire sur Artistik Rezo :
– les meilleures expositions cet été à Paris
La collection contemporaine du musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme
Commissaire : Nathalie Hazan-Brunet
Artistes présentés : Kader Attia, Judith Bartolani, Pierrette Bloch, Christian Boltanski, Philippe Boutibonnes, Sophie Calle, Gérard Garouste, Moshe Gershuni, Antoine Grumbach, Anne-Valérie Hash, Mikhail Karasik, Moshe Kupferman, Serge Lask, Mikael Levin, Arik Levy, Deimantas Narkevicius, Michel Nedjar, Iris Sara Schiller, Micha Ullman, Max Wechsler et Boris Zaborov
Lundi, mardi, jeudi, vendredi : 11h à 18h (fermeture des caisses à 17h15)
Mercredi : de 11h à 19h30 (fermeture des caisses à 18h45)
Dimanche : 10h à 18h (fermeture des caisses à 17h15)
Tarifs : exposition inclue dans le billet du musée
Plein tarif : 6,80 euros // tarif réduit : 4,50 euros (18 à 25 ans, familles nombreuses, personnels de la Ville de Paris, personnels du ministère de la culture, Amis du Louvre)
Gratuité : adhérents carte Aleph, moins de 18 ans, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA, de l’aide sociale et du minimum vieillesse, handicapés + acc., mutilés de guerre + acc., enseignants en activités, ICOM, conservateurs, étudiants en art, histoire, science des religions, artistes plasticiens, conférenciers, guides, journalistes, sénateurs, députés, conseil de Paris.
Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme
Hôtel de Saint-Aignan
71, rue du Temple – 75003 Paris
M° Rambuteau ou Hôtel de Ville
Articles liés
MINIATURE : l’expo événement pour les 10 ans de la Galerie Artistik Rezo
La galerie Artistik Rezo et FIGURE s’associent pour présenter la troisième édition de l’exposition MINIATURE : un événement unique en son genre à l’occasion des 10 ans de la galerie. Cette édition réunit plus de 80 artistes français et...
Justice livre un show explosif et festif à l’Accor Arena de Paris Bercy
Ce mardi 17 novembre 2024, après une première partie orchestrée par Pedro Winter, boss du label Ed Banger, Justice a électrisé une salle pleine à craquer, première date des deux soirées prévues à Paris, chez eux, à domicile. La...
Marion Mezadorian pète les plombs au Théâtre Victor Hugo
Avec son précédent “one woman show”, Pépites, Marion Mezadorian a défrayé la chronique. Dans la même veine, celle d’une performance scénique où l’humour le dispute à l’émotion, cette nouvelle création donne la parole à celles et ceux qui craquent...