Wim Delvoye – Galerie Perrotin
Wim Delvoye Vernissage samedi 6 septembre 2014 de 16h à 21h Du mardi au samedi de 11h à 19h Galerie Perrotin |
Du 6 septembre au 31 octobre 2014
Vernissage samedi 6 septembre 2014 de 16h à 21h
La Galerie Perrotin organise une exposition personnelle de Wim Delvoye du 6 septembre au 31 octobre 2014, où de nouvelles oeuvres inédites seront montrées. Wim Delvoye est un artiste plasticien belge. Cloaca (présentée pour la première fois en 2000 au musée Mukha d’Anvers), dite « machine à caca » : avec l’apparent sérieux d’un laboratoire scientifique, la machine de Delvoye reproduit le processus de la digestion; on entre des aliments et, en bout de chaîne, sortent des excréments. Cloaca fonctionne véritablement. Depuis, Wim Delvoye a proposé au public des œuvres sans lien formel avec Cloaca, mais ouvrant la porte à toutes sortes de réflexions par la juxtaposition d’univers et le contre-emploi. Il fait partie d’une génération d’artistes flamands – Jan Fabre, Alain Platel, Jan Lauwers, Luc Tuymans, Panamarenko ou Anne Teresa De Keersmaeker – qui ont révolutionné l’art contemporain. Les mélanges constants osés par Delvoye l’inscrivent dans la tradition d’un Brueghel qui lui aussi confrontait le trivial (excréments, alimentation, sexualité) avec le religieux ou le politique. Ce Flamand de Belgique se veut d’abord un artiste régionaliste, un artiste « ethnique » explorant les présupposés de sa propre culture, un artiste qui s’imagine d’embellir la vie quotidienne par un plaisant décor dans un pays où le modernisme ne serait jamais implanté. À partir de 2005, Wim Delvoye a travaillé à une œuvre commandée par des habitants de Roubaix (regroupés en comité de quartier de l’Hommelet), et qui a été inaugurée au printemps 2004. L’œuvre, détournant avec humour une statue classique, se veut porter des valeurs universelles. Elle est visible avenue des Nations-Unies, à Roubaix. En février 2010, au MAMAC de Nice, dans le cadre de l’exposition « Dessins et maquettes », Wim Delvoye expose sept cochons tatoués qu’il a élevés près de Pékin avant de les naturaliser. Ce volet de l’exposition, par ailleurs consacrée à l’architecture gothique et au thème de la crucifixion5, suscite un débat de fond sur les traitements infligés aux animaux et les limites éthiques dans l’art contemporain. Il provoque la protestation des militants de la cause animale, dont la fondation Brigitte-Bardot. Dans le cadre de sa programmation d’art contemporain, et en écho à l’exposition Corps et décors, Rodin et les arts décoratifs, le musée Rodin invite Wim Delvoye à exposer une sélection d’oeuvres emblématiques au sein de l’hôtel Biron et dans la cour d’honneur du musée. Wim Delvoye a été invité en 2012 au Louvre afin d’intervenir dans divers lieux du musée : sous la pyramide, dans le jardin des Tuileries, au sein des appartements Napoléon III et dans les salles gothiques du département des Objets d’art. |
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