Warhol Underground – Centre Pompidou Metz
Warhol Underground Jusqu’au 23 novembre 2015 Tarifs: entre 7€ et 12€ Centre Pompidou-Metz |
Jusqu’au 23 novembre 2015
Une relecture inédite de l’oeuvre du pape du pop art à travers ses liens avec la scène new-yorkaise underground : musique, danse, cinéma… L’exposition Warhol Underground mettra en lumière l’influence de la scène musicale et de l’avant-garde chorégraphique new-yorkaises dans l’oeuvre d’Andy Warhol (1928-1987). Elle sera l’occasion de célébrer les cinquante ans de la rencontre de Warhol avec le groupe de rock new-yorkais The Velvet Underground, dont il devint le producteur. « Je n’ai jamais voulu être peintre, j’ai toujours voulu être danseur de claquettes », déclarait Warhol, alors même que l’œuvre du pape du pop art est souvent réduite à sa dimension picturale. « Je ne peins plus. J’ai abandonné la peinture il y a à peu près un an et maintenant je ne fais plus que des films. La peinture était seulement une phase que j’ai traversée », ajoutait-il. Nombre de déclarations de l’artiste montrent combien son œuvre, extrêmement protéiforme, a dépassé la peinture, ainsi qu’il aimait lui-même à le penser. Revenant sur la rencontre de Warhol avec le Velvet Underground cinquante ans auparavant, l’exposition montrera comment cette collaboration, souvent réduite à un vernis mondain, marque une véritable rupture esthétique dans l’œuvre de l’artiste. Largement ignoré en son temps, le Velvet Underground (1965-1970) est pourtant devenu l’un des groupes les plus influents de l’histoire du rock à partir de 1970 et ce, principalement grâce à son légendaire premier album paru en 1967, The Velvet Underground & Nico, produit par Warhol. Ce dernier avait offert au groupe à la fois un studio et une scène : la Silver Factory, ce célèbre atelier dont Warhol avait recouvert les murs de peinture argentée, le transformant ainsi en un miroir géant. L’exposition évoquera également le microcosme de la « Fabrique », qui constitue alors pour les artistes un lieu de résidence ouvert à tous, à une époque où Warhol découvre avec une curiosité toujours renouvelée la scène musicale underground et s’essaie à produire des « Superstars ». La Silver Factory apparaît alors comme l’archétype du spectacle multimédia que Warhol met en scène pour le Velvet Underground dès 1965. Ces séances de « cinéma élargi », comme les qualifiait Jonas Mekas, mélange de performance artistique et de boîte de nuit où « le cinéaste devenait chef d’orchestre tenant sous sa baguette les divers éléments créatifs (dispositifs sonores, groupe rock, projecteurs de diapositives, projecteurs de cinéma, éclairage et autres) » constituaient des spectacles fascinants. Le goût certain de Warhol en matière de musique lui permet d’ailleurs d’incarner plastiquement les avatars les plus variés : pochettes de disques, portraits, mises en scène de spectacles, films, interviews et performances, dans une recherche d’œuvre d’art totale. [source du texte et crédit visuel: communiqué de presse] |
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