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Votez pour le T-shirt « Echangeur ou le Libre Arbitre » de Jean-Baptiste Perrot

20 octobre 2009
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« Echangeur ou le Libre Arbitre » doit être dans les dix premiers pour qu’un jury, composé de membres de chez Agnès.b, procède par vote à l’élection du futur T-shirt « artiste ». Ne seront pré-sélectionnés que les dix dessins qui auront receuilli le plus grand nombre de votes à l’issu du concours, soit le 2 novembre à 23h59.

 

Pour voter, cliquez ici !

 

La série « Echangeur », de Jean-Baptiste Perrot, s’inscrit dans une démarche visant à s’interroger sur le libre-arbitre … Notre vie est ponctuée  de choix, professionnels ou personnels, dont nous sommes plus ou moins les décideurs, les « auteurs ». Mais sommes-nous vraiment les auteurs que nous croyons être ? Comment se prend une décision quand nous sommes soumis à une multitude d’influences comme l’histoire (petite et grande), les émotions, l’environnement ou toutes les sphères abordées précédemment dans la série « Equilibre » ? « Echangeur » est vu comme une mise en situation à l’intersection d’une route… Ces changements de voie, sont-ils contraints ou sommes-nous guidés par notre libre-arbitre ? Jean-Baptiste Perrot pose ces interrogations à travers un travail artistique spécifique, tant dans le choix des visuels (autoroutes, échangeurs, panneaux signalétiques, …), que dans la structure mêmes de ses interfaces, (reliefs, entre photos, peintures, sculptures, …)

Réflexion esthétique et plastique
Il recrée la réalité de l’image en noir et blanc par la superposition de tôles en acier, brillantes ou mates, en perforations décalées, séparées les unes des autres, pour donner l’effet cinétique de profondeur qui fait vivre l’ensemble. Il s’agit de matérialiser la trame de l’image imprimée, façon offset, avec, à la place des points d’impressions, les perforations successives de tôles en acier, pour rendre compte  des différents niveaux de gris. Les lignes horizontales de l’image photographique de départ sont accentuées par la présences d’artefacts rouges rendant l’illusion de vitesse, comme au regard d’un paysage qui défile d’un train, nous amenant vers nos devenirs … Une belle réflexion esthétique et plastique, composée de douze tableaux, douze « stations » suspendues dans l’air de l’Aiguillage galerie par des filins d’acier, pesantes et légères à la fois, comme la question existentielle à laquelle elles renvoient.

 

Jean-Baptiste Perrot

131 boulevard Ney, Paris 18e

www.jbperrot.net

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