Sonate parisienne, Vincent Winter – Galerie Hegoa
Sonate parisienne, Vincent Winter Du 26 juin au 25 juillet 2014 Entrée libre Galerie Hegoa |
Du 26 juin au 25 juillet 2014
Les enfants deviennent fous lorsqu’ils sont surexcités. Les villes produisent parfois le même effet sur les adultes, et « faire abstraction » de l’environnement urbain devient alors un moyen de survie. Mais l’ignoré, l’invisible, forment un univers visuel, parallèle, fascinant. Du quasi-microscopique au visiblement perceptible, l’œuvre de Vincent Winter est multidimensionnelle. La pureté et l’essence du sujet domine qu’il « découpe » de petits bouts de chaussée, ou regarde « à travers » les ombres et les reflets, ou encore saisisse l’image figurative et iconographique d’un instant. Ces photographies sont la trame d’un univers oscillant entre méditation et humour. Vincent Winter a commencé à prendre des photos bien avant l’apparition des appareils numériques. Dans la chambre noire, il a appris à taquiner les détails de photographiques surexposées et sous-exposées, sans recourir à des subterfuges pour retoucher « manuellement » les images, une éthique qu’il continue de respecter à l’ère du numérique. Dans son œuvre, rien n’est ajouté ou supprimé de la photographie originale. Même si Vincent Winter est arrivé à New York au début des années 1970 avec l’intention d’être peintre, le lien avec la photographie est resté constant. Son exploration de l’art conceptuel a retenu l’attention de Kraushaar Galeries, à Manhattan, qui lui ont offert de participer à leur exposition New Talent 1973. Deux ans plus tard, en désaccord avec les aléas du « milieu » des galeries, il est parti sillonner l’Afrique durant une année pour tenter de comprendre le besoin profond de création artistique de l’être humain. À son retour, il a trouvé (« temporairement ») du travail dans la conception de publications. Après une brillante carrière de directeur artistique : Rolling Stone, Esquire, Inside Sports (Newsweek), The New York Times et de nombreuses autres publications, il est de nouveau revenu à sa vocation première et a décidé de séjourner un an à Paris. C’était en 1986. Depuis, il vit toujours à Paris, alliant la photographie à la conception de publications. Ragnesh Toth © Vincent Winter, reflexions, 2004. |
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