Vernissage de l’exposition Fabien Merelle
Fraîchement diplômé de l’école des Beaux-Arts, ancien résident de la prestigieuse Casa Vélasquez à Madrid, Fabien Mérelle se distingue par son style, à la fois réaliste et onirique. Après avoir dompté ses dessins d’enfant, qu’il a terminé avec humour, sa dernière série prend son auteur comme son sujet principal.
Son travail en dessin utilise la vie quotidienne comme support de création. Ses œuvres dessinées à l’encre noire sur papier trouvent leur sens et leur inspiration dans une mise en scène de son personnage, et de son entourage, à la fois cruelle, ironique et douce. Véritable travail sur la mémoire et sur sa transformation, Fabien Merelle donne du mouvement à ses dessins en développant des vidéos d’animations et des installations.
Invariablement vêtu d’un pantalon de pyjama, une affiche bien en vue que la perception du monde se fait à travers les rêves, le garçon nous emmène avec lui une promenade de fantaisie. Fabien Mérelle aime le monde mystérieux des contes. Il y rentra en redécouvrant ses dessins d’enfant qui avait été soigneusement préservés. Il a achevé son expérience et son imagination.
Le rêve peut facilement tourner au cauchemar quand il montre un jeune homme de 29 ans, aux traits durcis et amaigris de l’attaque d’un tronc qui envahit et dévore son corps. Ceci n’est pas un dessin animé de Disney.
Une sorte de Robinson Crusoé des temps modernes, Fabien Mérelle sort de sa grotte pour faire face à un drôle de monde référencement anciens mythes et légendes autant comme des figures majeures de l’histoire de l’art ou la tradition du dessin anatomique. Il se bat. Il joue aussi avec des jeux de mots et de citations dont il transforme d’un coup dire. Le dessin sont de petits formats, 210 x 282 mm, montrant une obsession pour le détail virant sur la manie et en soulignant la précision d’une ligne tracée à l’encre de Chine minutieusement. S’il rend hommage à la bande dessinée Little Nemo, il projette le spectateur dans un univers beaucoup plus complexe, mélange de mauvais esprits, les montres et les peurs de l’enfance.
Après le déroulement d’un rêve, jouer avec la libre association des formes et des idées, il semble dire que tout se transforme, metamorphing, s’ouvrir aux interprétations les plus diverses …
Il est représenté par la Galerie Michel Soskine à Madrid (Espagne) et New York (USA) et la Galerie Jean Roch Dard à Paris (France).
Vernissage le samedi 24 avril 2010 de 18h à 21h
Du 24 avril au 22 mai 2010
Galerie Jean Roch Dard
13 rue des Arquebusiers 75003 Paris
Métro: Saint-Sébastien Froissart (ligne 8)
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