Vente aux enchères – Art Cinétique-Light Show II – Piasa
Art Cinétique — Light Show II Avec notamment les oeuvres de Alberto Biasi, Gianni Colombo, Julio Le Parc, Martha Boto, Gregorio Vardanega, Mariano Carrera, Matilde Perez, Terry Haass, Peter Keene Vente le mardi 3 mai 2016 Exposition publique le 30 avril de 11h à 19h, le 2 mai de 10h à 19h, le 3 mai de 10h à 14h Entrée libre à la vente et à l’exposition Enchérissez en ligne en direct de la vente! PIASAA |
Depuis septembre 2014 PIASA est installé au 118 rue du Faubourg Saint Honoré, au cœur du triangle d’or, où sont réunis les espaces d’expositions, la salle de vente et toutes les équipes.
Alberto Biasi fonde en 1959 à Padoue avec d’autres artistes italiens le Gruppo N avec lequel il réalise ses premières expériences optico-dynamiques. Le Groupe N privilégiait une perception plus physique et rétinienne des œuvres afin d’abolir les frontières entre l’art et le spectateur. Jusqu’en 1967, Biasi signe des réalisations collectives avec le groupe telles que les «Trames », les « Rilievi Ottico-Dinamici », les « Forme Dinamichi », résultant de la superposition de structures et les torsions de la matière. Biasi, à travers les effets de moiré, de fluctuations dynamiques, de fréquences naturels, établit des analogies avec les phénomènes naturels (bruissement des feuilles, ondulation sinueuse des longues herbes). Dans les années 2000, la série des « Assemblages » réalise une synthèse des séries précédentes. Biasi qui jouit d’une grande notoriété internationale a participé à de nombreuses Biennales (Venise, Sao Paolo).
Figure majeure de l’art optico-cinétique, l’argentin Julio Le Parc vit et travaille à Cachan. L’œuvre est le lieu d’un phénomène réel et actuel, canalisé par les soins de l’artiste, un phénomène constitutif, qui lui donne vie au moment même ou nous la percevons. Un Le Parc est avant tout un interprète, un filtre, un tamis de la réalité, et les développements récents de son œuvre accentue cette orientation. » De nombreuses expositions personnelles lui ont été depuis consacrées, à la Kunsthalle de Düsseldorf (1972), à la Maison des Amériques de Cuba (1981 et 2009), à la Fondation Mirò à Barcelone (1978), au Musée national des beaux-arts de Buenos Aires (2000), à l’Institut national d’art de Rome (2003) et au Palais de Tokyo, à Paris (2013).
L’usage de la couleur électrique chez Gregorio Vardanega repose sur le constat que son impact visuel et sensoriel est beaucoup plus efficace que celui de la couleur pigmentaire. Les reliefs de Vardanega, comparables à des échiquiers lumineux, sont animés de clignotements qui sollicitent activement le regard du spectateur. Vardanega a aussi conçu de très belles architectures-sculptures (Éclair électronique, 1968 ; Tour orthogonale chromocinétique, 1970) qui trahissent son désir d’intégrer l’art dans la cité. À partir du milieu des années 1970, l’artiste s’adonne essentiellement à une peinture géométrique et épurée. Vardanega est représenté dans les collections du M. A. M. de la Ville de Paris, du Museum of Fine Arts de de Houston, et dans les musées de Buenos Aires.
En 1963, Martha Boto crée ses premières oeuvres lumino-cinétiques qui produisent des événements visuels en constante évolution. Elle manifeste une prédilection pour la transparence et explore les effets de la lumière électrique sur des éléments en mouvement, comme des cylindres, des sphères métalliques ou translucides pour produire des effets visuels d’expansion, de rétraction, de diffraction, de superposition en mutation permanente (Diffraction lumineuses, 1966). Gianni Colombo est considéré comme une figure majeure de l’art lumino-cinétique en Italie, où il fonde le Gruppo T à Milan en 1959. S’intéressant aux notions d’espace, de temps et de mouvement, il a placé la sollicitation visuelle, mais aussi tactile du spectateur au centre de son travail. Les questions d’instabilité et de changement ici abordées seront ensuite envisagées par Colombo dans la deuxième moitié des années 1960 dans des environnements artificiels de grande échelle comme le « Spazio elastico » avec lequel il remporte le premier prix de la Biennale de Venise en 1968. Gianni Colombo a bénéficié d’une grande rétrospective au Musée d’Art Contemporain du château de Rivoli (16 septembre 2009 – 5 avril 2010).
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[Source texte: catalogue // © 2016 PIASA] |
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