Valérie Guillaume – musée Carnavalet
C’est sous la direction de ce dernier que la Crypte archéologique du Parvis de Notre-Dame et les Catacombes ont été rattachées au musée, devenu Musée Carnavalet-Histoire de Paris, avec un nombre annuel de visiteurs qui dépasse désormais un million.
Conservatrice en chef du patrimoine des musées de la Ville de Paris (spécialité du concours : archéologie et histoire de l’art des civilisations du monde gréco-romain jusqu’au Vème siècle après J.C.), Valérie Guillaume, née en 1961, est diplômée en lettres classiques et en histoire de l’art et archéologie. Son parcours professionnel est marqué par les musées de la Ville de Paris : à la Maison de Balzac en 1987-1988, où elle a notamment travaillé à l’inventaire et récolement des collections, puis de 1988 à 2000 au Palais Galliera.
Valérie Guillaume est en poste depuis 2000 au Musée national d’art moderne/Centre de création industrielle où elle exerce la responsabilité du service Design & Prospective Industrielle.
Elle a régulièrement assuré le commissariat d’expositions, au Musée National d’Art Moderne (dont Patrick Jouin, la substance du design en 2010, Elles@design en 2009, Airs de Paris en 2007…) au Palais Galliera (dont Jacques Fath, les années 50 en 1993) et à la Maison de Balzac (Benjamin Roubaud et le Panthéon charivarique en 1988).
Le musée Carnavalet, musée d’histoire de Paris, est un des établissements majeurs parmi les musées de la Ville. Outre les deux hôtels qui l’abritent (Carnavalet et le Peletier de Saint Fargeau) et un ensemble de décors du 16ème au 20ème siècle, les toutes premières « period-rooms » au monde, il abrite environ 600 000 pièces, parmi lesquelles sont conservées de nombreux chefs-d’œuvre: vestiges archéologiques, vues du Paris d’autrefois, maquettes de monuments anciens, enseignes, ensembles décoratifs provenant d’édifices disparus, scènes historiques ou anecdotiques, portraits de Parisiens illustres, souvenirs d’hommes célèbres ou témoignages de la vie quotidienne, ainsi qu’un ensemble unique sur la période révolutionnaire.
De plus, le musée conserve d’importants fonds de dessins, estampes, photographies et affiches – ainsi qu’un remarquable cabinet de numismatique, tous deux accessibles sur rendez-vous. Installé dans un cadre architectural exceptionnel, les hôtels Carnavalet (16ème siècle) et Le Peletier de Saint-Fargeau (17ème siècle), il ouvrit ses portes en 1880 et fut agrandi en 1989.
Aménagée en 1980 sous le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris pour présenter les vestiges archéologiques découverts lors des fouilles réalisées entre 1965 et 1972, la crypte archéologique du parvis Notre-Dame offre un panorama unique sur l’évolution urbaine et architecturale de l’île de la Cité, cœur historique de la capitale, avec une scénographie entièrement rénovée depuis cette année, faisant la part belle aux technologies de pointe.
Les catacombes de Paris sont formées d’un ossuaire créé à la fin du 18ème siècle pour recueillir les ossements provenant du cimetière des Saints-Innocents des Halles, fermé en 1785 par mesure de salubrité publique.
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