Vadel – Sex Dream
D’origines multiples, Adam Vadel voit le jour en août 93. Sa mère, comédienne, l’inscrit au Conservatoire à l’âge de 6 ans où il y apprend les cuivres et d’autres instruments dans la famille des percussions ; le piano lui plaît aussi énormément… mais la batterie deviendra son premier instrument sous l’influence et le jeux des icônes des 70’s : John Bonham et Keith Moon. Ses premières amours musicales s’affichent du côté du funk : Michael Jackson, James Brown, Prince, Sly and the Family Stone.
Vadel découvre par la suite les Stones, Ramones, AC/DC qu’il adore. Dès le collège, il commence la guitare qui deviendra très vite son instrument de prédilection en décortiquant à la perfection les riffs de Jimmy Page, Joe Perry , Slash et les tourneries des Red Hot ; dans la foulée fonde son premier groupe et s’empare du chant instinctivement. C’est lors d’une répétition dans un studio que le jeune groupe est repéré par un proche de Philippe Manoeuvre. Ce dernier, convaincu, les programmera pour les soirées Rock’n’Roll Fridays du Gibus. Vadel sera le plus jeune artiste à participer à l’un de ces illustres rendez vous.
Dans la foulée, il enregistre et autoproduit son premier album à 13 ans. L’album contient une reprise de I Was Made for Loving You de Kiss. Il n’est pas distribué officiellement mais a le mérite de servir de carte de visite et d’intéresser les professionnels. Il donne à Vadel l’occasion de passer dans le Grand Journal de Canal + et surtout d’être repéré par une major qui lui offre la possibilité d’approfondir son intensité musicale.
Durant cette période très riche, Vadel fréquente les jam sessions de la capitale, et à force de travail, accède à une maîtrise de la guitare peu répandue chez les musiciens de son âge ; un véritable «guitar hero». Il effectue également les premières parties d’artistes de renommée internationale comme Joe Cocker, Pink ou INXS.
Aujourd’hui âgé de 18 ans, Vadel se consacre entièrement à la musique et partage son temps entre le studio et la scène. Il se rend régulièrement aux Etats-Unis, un pays qui a vu naître de nombreux artistes qu’il admire et dans lequel il se sent bien.
On retrouve dans la musique de Vadel les sons qui ont forgé ses goûts musicaux : cocottes funky et riffs de plomb qui rappellent tantôt le funk de Nile Rodgers, tantôt le rock de Led Zeppelin. Les textes, rêveurs et mélancoliques, traitent de la difficulté à communiquer ou de déceptions sentimentales, mais incitent toujours à l’urgence de vivre.
Vadel sera en concert ce samedi au Gibus
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