Une veillée de famille au théâtre du Rond-Point !
Dieu existe-t-il ? Oui mais pas encore.
Gilles Gaston-Dreyfus cultive sur scène le rire de la catastrophe, il s’en prend au triangle fraternel, entité à explosion des rapports humains.
Agonie de la mère. Elle meurt tranquille, là-bas, au fond du couloir. Deux frères et une sœur, la cinquantaine ou un peu plus, veillent. Ils attendent, vont et viennent, évitent les non-dits anciens, fouillent les secrets de famille qui n’en sont pas vraiment. Les lumières de la hotte et du réfrigérateur de la cuisine vieillotte éclairent les parts d’ombre. Comptes à régler au sujet du train électrique cassé, silences à rompre, haines à bon compte, souvenirs de gosses à déterrer… C’est une histoire de rien et de tout, une histoire de vie. La fratrie s’illustre dans tous ses états. Ils passent le temps, s’entraident et s’entretuent, rient, pleurent, s’aiment encore et toujours, malgré tout et malgré eux. La bagarre est drôle et noire. Tout le monde tue sa mère, personne ne veut la voir mourir.
[Source : communiqué de presse]
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