Un pièce d’art contemporain magistrale – pour les 225 ans du Pavillon Ledoyen
Un pièce d’art contemporain magistrale – pour les 225 ans du Pavillon Ledoyen |
Yannick Alléno commissionne l’artiste contemporain Olivier Masmonteil pour créer une toile monumentale, unique et pérenne, qui sera posée sur le plafond de l’escalier d’honneur du Pavillon Ledoyen et révélée au public le 5 septembre prochain.
Plus d’un siècle après la réalisation des fresques néoclassiques en polychromie classées de l’actuel Alléno Paris par Louis-Jacques Galland (datées 1900), Yannick Alléno confie à Olivier Masmonteil la création d’une nouvelle œuvre peinte qui recouvrira l’intérieur des dix-huit caissons du plafond de l’entrée du restaurant triplement étoilé. À l’image de l’exception totale que représente le grand décor peint aux arabesques étrusques, aux figures antiques, aux rinceaux fleuris et aux motifs tirés de l’antiquité gréco-romaine de Galland, cette nouvelle œuvre originale est envisagée comme un précieux témoignage de l’histoire, le cadeau d’un anniversaire remarquable. En effet, passionné d’art contemporain et collectionneur, Yannick Alléno souhaite, à travers cette démarche, enrichir l’héritage culturel du Pavillon Ledoyen, grâce à une œuvre destinée à traverser les âges. C’est aussi une façon de s’inscrire dans l’histoire de cette institution emblématique du patrimoine architectural parisien, en se positionnant en acteur-admirateur plutôt qu’en spectateur passif, et de proposer une empreinte artistique temporelle forte sur un espace jusqu’alors nu. Séduit par la poésie et la profondeur de l’élève de Garouste, Yannick Alléno lui a laissé carte blanche. LA CINQUIÈME SAISON Selon l’artiste, il fallait pour cette maison intemporelle, véritable campagne à Paris, un plafond suggérant une nature hors du temps, l’infini d’un ciel sans limite. Lorsque le visiteur gravit les escaliers, son regard est immédiatement attiré par la vision évanescente d’une colonne de nuages, baignée d’une lumière à la fois aube et crépuscule, et d’un ciel cerné d’une collection de lignes d’horizon. En trompe l’œil, un vol de papillons en formation géométrique porte la vibrance et la contemporanéité des deux toiles centrales. Ces papillons, symboles pour le peintre de la couleur pure, font d’ailleurs écho à ceux de la fresque de Galland, et suggèrent une évasion certaine, une mue perpétuelle assimilable à celle du Pavillon Ledoyen. [ Peinture de 35m2 sur 18 panneaux. Toile à l’huile réalisée sur cadre puis marouflée sur plafond. Installation en 3 semaines, au mois d’août, et pose par Guillaume Bénard-Tertrais/ Crédit photo : © Hugo Miserey ] |
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