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Un, Deux, Trois, Soleil – au Théâtre le Ranelagh

25 juillet 2015
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Un, Deux, Trois... Soleil - au Theatre le Ranelagh

Un, Deux, Trois… Soleil !

De Christelle George

Mise en scène de Michel Voletti 

Avec  Delphine Depardieu, Jérémie Duvall, Marie Tirmont & Michel Voletti

Du 16 septembre au 28 novembre 2015

Du mercredi au samedi à 19h et dimanche à 15h. 

Relâche 1er novembre 2015

Tarifs: 1ère Catégorie: 32€ // 2ème Catégorie: 28€ // – de 26 ans: 10€

Réservation en ligne ici ou par tel. 01 42 88 64 44

Durée :1h20

Théâtre le Ranelagh
5, rue des vignes
75016 Paris
M° La Muette / Passy

www.theatre-ranelagh.com

Du 16 septembre au 28 novembre 2015

Après douze ans d’absence, lassée de fuir un passé qui la hante, Claire revient dans la ville de sa jeunesse pour retrouver les siens. Elle n’y est pas attendue, plus depuis longtemps! Ce retour de la « grande » est l’occasion de faire face aux souvenirs d’enfance, aux rancœurs de sa sœur Marie, à la joie de son frère Julien, au mutisme de son père, aux non-dits devenus trop lourds à porter… mais aussi l’occasion de parler, de ressentir, de redécouvrir une famille, et peut être de se donner une nouvelle chance d’être heureux ensemble !

Avec Un Deux Trois… SOLEIL Christelle George a choisi de nous parler de l’après. Comment se reconstruire, se retrouver, accepter, pardonner ?

Ses personnages sont des gens simples, entiers, qui réagissent avec le cœur. Son écriture sonne juste. Elle a su tisser avec subtilité et intelligence le lien familial et trouver le parfait équilibre entre présent et passé pour faire d’un sujet délicat une très belle histoire d’amour, émouvante et lumineuse.

Note d’intention de l’auteure

Un Deux Trois… Soleil c’est l’histoire d’un retour. Celui de Claire. Retour sur le passé, sur son enfance, ses souvenirs, mais aussi retour sur soi, sur ses absences, ces blessures que l’on traîne toute une vie. La perception des sentiments qui dière suivant qui les vit, a été un axe sur lequel je me suis appuyée pour raconter les vies de ces enfants séparés… des souvenirs communs mais si peu semblables. Des non-dits tellement cachés qu’ils en sont devenus criants. Si maman si… chantait Alain Souchon… Dans Un Deux Trois… Soleil c’est aussi cette nostalgie des moments d’insouciance, cette diculté à grandir, que je souhaite évoquer.

Comment dans une famille accepter la disparition de l’un des siens ? Comment pardonner à celui qui en est responsable ou qui s’en sent responsable ? Les êtres qui nous sont les plus chers sont-ils forcément ceux qui nous sont les plus proches ? Voilà certaines des questions abordées dans la pièce. Sans oublier la plus importante, celle qui obsède Claire : toutes les fuites doivent-elles prendre n un jour ? En revenant au Bar des Tilleuls, le café familial tenu par son père, Claire esquisse une réponse…

Christelle GEORGE
Journaliste et scénariste, elle intègre le milieu audiovisuel en développant
des projets de séries, thrillers et comédies, ainsi que des courts et longs-métrages

Note d’intention du metteur en scène

La fin de vie est un sujet brûlant d’actualité auquel nous sommes de plus en plus confrontés. Si depuis 2005 – dix ans déjà – la loi Léonetti essaie de faire avancer les esprits et la législation, le sujet reste néanmoins sensible. Doit-on, ou pas, aider une personne aimée à s’envoler ? Etre courageux ou lâche ?

D’un côté comme de l’autre, on se sent coupable. Mais la route continue, on enfouit ce moment dicile au plus profond de soi, on essaie d’oublier… de vivre avec. 

Après avoir lu cette pièce, j’étais touché au plus profond de moi par cette famille séparée par la perte de la mère et l’abandon de Claire, la lle ainée. An de partager ce coup de cœur, il ne me restait plus qu’à trouver les comédiens pour faire vivre cette famille, les laisser s’imprégner de leur personnage, les guider pour être au plus près de leurs vérités, de leurs ressentis, de leurs frustrations, de leurs colères an de mieux capter leurs silences, leurs regards.

La mise en scène se fond avec les décors et devient comme invisible grâce à une fausse liberté, an d’accompagner au mieux les acteurs dans leur univers intérieur et de mettre en valeur, avec discrétion, toute la beauté et la complexité de ces rôles. La lumière souligne le côté cinématographique du jeu dans un décor simple et ecace an de créer le “gros plan” des moments intimes. La musique a aussi son importance pour la nostalgie des souvenirs et le sourire de certaines images du passé.

Michel VOLETTI

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