Treize Bis au Mur Oberkampf – N°249
Treize Bis nous enchante par ses collages poétiques et oniriques composés à partir d’images puisées dans notre mémoire commune pour en restituer la matière brute, la forme dépouillée, élémentaire, inscrite, si l’en est, dans notre inconscient collectif.
L’artiste s’inspire de notre patrimoine pictural pour en restituer non pas les œuvres, mais la trace, le vestige, imprimés sur les murs délaissés de nos rues. Treize Bis recompose, décontextualise, transforme les éléments picturaux anciens pour les livrer, telle une réminiscence surréaliste (rappelant le travail de Max Ernst), à travers une composition fragmentaire et hétéroclite, non dénuée parfois d’humour, et dont le fondu tient essentiellement à la blancheur douce et translucide qui la recouvre, comme pour mieux en découvrir la nudité virginale et la fragilité du grain (à la fois peau et papier). Par ses collages, Treize Bis effleure l’intemporel là où émerge le transitoire, l’effacement, la trace, l’absence.
[Source : Diacritik]
Articles liés
“Riding on a cloud” un récit émouvant à La Commune
A dix-sept ans, Yasser, le frère de Rabih Mroué, subit une blessure qui le contraint à réapprendre à parler. C’est lui qui nous fait face sur scène. Ce questionnement de la représentation et des limites entre fiction et documentaire...
“Des maquereaux pour la sirène” au théâtre La Croisée des Chemins
Victor l’a quittée. Ils vivaient une histoire d’amour fusionnelle depuis deux ans. Ce n’était pas toujours très beau, c’était parfois violent, mais elle était sûre d’une chose, il ne la quitterait jamais. Elle transformait chaque nouvelle marque qu’il infligeait...
La Croisée des Chemins dévoile le spectacle musical “Et les femmes poètes ?”
Raconter la vie d’une femme dans sa poésie propre, de l’enfance à l’âge adulte. En découvrir la trame, en dérouler le fil. Les mains féminines ont beaucoup tissé, brodé, cousu mais elles ont aussi écrit ! Alors, place à leurs...