Thesaintcyr – clip The Lord
Depuis la sortie de « Wave Factory » par Believe en 2009, Thesaintcyr inscrit sa musique dans le sillage de la Factory et de The Cure. Des effets de guitare vintage, une voix sombre, des mélodies dark, un rythme minimal, telle est la marque de fabrique du premier EP qui s’inscrit dans une esthétique proche de Bauhaus. A l’origine du groupe : deux amis d’enfance fans de post-punk, Yann Bellot et Sébastien Crépinior. Grâce à Myspace, ils diffusent leur son cold wave et leur visuel clair-obscur. Thesaintcyr se fait ainsi rapidement connaître sur la toile et va se constituer un réseau international de fans dans les milieux gothiques. En Finlande, Solely, le titre le plus dark de leur EP se hisse à la cinquième place du classement de la plateforme de téléchargement meteli.net.
En 2010, Flora Fischer rejoint Thesaintcyr en tant que bassiste et participe à l’enregistrement de la reprise originale de Shallow than the hallow des Cocteau Twins qui figure dans la compilation « De l’autre côté du Miroir ». Cet album est la somme de contributions d’artistes de la nouvelle scène gothique rendant hommage aux groupes post-punk et new wave des années 80. Le journaliste du Melody Maker Mike Mercer l’a considéré comme l’un des meilleurs LP de 2010. La même année, Yann Bellot cesse sa collaboration.
Sébastien Crépinior, et Flora Fischer, artiste multi-instrumentiste, poursuivent l’aventure Thesaintcyr. Ensemble, ils jettent les bases de nouveaux titres tels que Soft Riot, tango composé au clavier, The dream is sad, explorant des sonorités orientales, Lost aux influences africaines. Le premier LP « I’m waiting for the black day » se dessine. En 2011, le claviériste José Crépinior les rejoint sur scène pour jouer Cendrillon à l’occasion d’un concert anniversaire dans une salle parisienne et devient ensuite un membre permanent de Thesaintcyr. Le trio enchaîne de nouvelles compositions qui dressent un tableau sombre de notre époque, telles que No tears, One black day. L’enregistrement de leur album a lieu au studio du Poisson Barbu. Léonard Mule s’implique fortement dans la réalisation et fait appel à Jessy Rakotomanga pour exécuter les rythmes de batterie.
Les membres de Thesaintcyr conservent leur identité cold, sur les traces du Velvet, et proposent de nouveaux morceaux gothiques dans la même veine que The Cure tout en dépassant leurs influences. Leur album se présente comme le miroir de notre époque : crise, décadence de la culture occidentale, burn out. Il est teinté d’un romantisme noir et d’une mélancolie proche de Marquis de Sade. Le chanteur à la voix « cold », puissante, déchirante, est animé d’une énergie post-punk. Erwan Fagès, le dessinateur breton de la BD « Black Mary », leur a créé un artwork : trois silhouettes, un crâne et trois roses évoquant une Vanité.
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