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The Plant Collective – Double Take – Centre national de Danse Pantin

17 décembre 2013
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The-Plant-Collective---Double-Take---Centre-National-de-Danse-Pantin::

Double Take

De et avec The Plant Collective : Filipe Lourenço, Panagiota Kallimani, Emilio  Urbina et Rafael Pardillo

Du 8 au 10 janvier 2014
Du mercredi au vendredi à 19h

Plein tarif : 12 € // Tarif réduit : 10 €
Abonné : 8 € // Tarif réduit abonné : 6 € // Pass abonné (les 2 spectacles de la soirée) : 16 € au lieu de 20 € // Tarif réduit Pass abonné : 14 €

CND – Centre national de Danse Pantin
1, rue Victor Hugo
93500 Pantin
RER Pantin

www.cnd.fr

The-Plant-Collective---Double-Take---Centre-National-de-Danse-Pantin1Du 8 au 10 janvier 2014

Double Take interroge la notion de regard, en prenant pour point de départ non seulement notre propre exposition en tant qu’être humain, mais aussi celle que présuppose le métier d’interprète. Il s’agit de tenter de mettre en scène le voyeurisme ou, pour reprendre le terme utilisé par Laura Mulvey, le regard « scopophilique », autrement dit, le plaisir de regarder.

Le processus d’écriture de ce projet s’appuie sur plusieurs sources d’inspiration picturales, cinématographiques et esthétiques.

Plonger dans l’art du cinéaste Alfred Hitchcock et dans la peinture d’Edward Hopper, dont le cadrage, la lumière et les attitudes des personnages, observés au travers de fenêtres ou regardant au dehors, suggèrent au spectateur qu’il est aussi voyeur de la scène.

Travailler sur la confrontation au(x) regard(s) : ceux que nous portons sur les autres comme ceux dont nous sommes l’objet, créer un dispositif en miroir où l’œil qui regarde est l’œil observé, autrement dit, jouer avec l’œil du spectateur en lui montrant la réflexivité de sa position ; de travailler sur les effets de miroir, d’occultation ou de perturbation de l’image.

Nous sommes constamment dérangés, observés, surveillés, jugés… L’intimité de chacun peut susciter la curiosité et sa mise à jour peut mobiliser l’attention au point de devenir un jeu, un enjeu, y compris pour soi-même.

Quelle est la part d’intime que nous laissons à découvert dans notre vie sociale ?  Tout peut-il être dévoilé, exposé ? Est-il possible de s’exposer sans s’exhiber, de s’exposer tout en préservant notre intimité ?

[embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=V-WGW_N37R4[/embedyt]

[Photo © Michèle Laurent]

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