“Temps, peintures et nota bene”, une exposition du peintre danois Jesper Christiansen au Bicolore
Le Bicolore accueille, jusqu’au 31 juillet, l’exposition Temps, peintures et nota bene du peintre danois Jesper Christiansen considéré comme le plus grand peintre de paysage contemporain du Danemark.
Depuis son atelier à Odsherred, il recrée le monde en grandes toiles détaillées, émaillées de perspectives et de décalages. Le monde de Jesper Christiansen est une description complexe, fragmentée et kaléidoscopique de la réalité telle que nous la connaissons. Le temps, le lieu, le genre se mêlent, les perspectives sont distordues et les mots et les images se retrouvent côte à côte; des formules sur le monde forment un entrelacs avec des paysages, des intérieurs et des perceptions de l’espace fourmillant de détails.
Avec ses paysages, Jesper Christiansen est le digne héritier des maîtres de l’Âge d’ordanois et renouvelle le genre de la peinture de paysage.Dans ses peintures, le paysage joue un rôle central, mais ses œuvres sont également empreintes de références. Il rêve d’ailleurs d’ajouter des notes de bas de page dans son art. Voilà pourquoi il intègre du texte dans ses toiles. Ses motifs sont empreints de références à la littérature, la musique, l’architecture et les arts plastiques. En les examinant de près, on s’aperçoit que ses peintures présentent un tout qui va des objets du quotidien jusqu’au plus précieux de la culture d’élite. Ses peintures sont engageantes et immédiatement accessibles, elles enrichissent ceux qui s’y plongent et explorent leurs motifs.
Jesper Christiansen a une technique de peinture unique, reconnaissable et très calme. Ses peintures sont réalisées sur une très longue période, se transformant au fil de l’eau. À mesure qu’il peint, de nouveaux motifs et éléments trouvent leur place, tandis que d’autres disparaissent. C’est avec de tout petits coups de pinceau sur des canevas noirs qu’il dépeint les paysages de la région de Holbæksur l’île de Seeland (Danemark), où il vit.Le paysage comme motif occupe une place de choix dans l’histoire de l’art. Autrefois simple arrière-plan dans les peintures historiques, la nature est devenue depuis un motif à part entière. Au XIXe siècle, la peinture en plein air fut adoptée par les peintres danois de l’Âge d’or. Le paysage est devenu le motif le plus fréquent et c’est ainsi que les Danois ont fait la connaissance de leurs paysages. Avec l’art moderne au XXe siècle, la nature devient pure abstraction et peu à peu, le genre cesse de dominer l’art contemporain. Aujourd’hui, les peintres de paysage sont rares et reconnus.À la manière des peintres d’autrefois qui nous ont appris à comprendre le monde autour de nous par une certaine vision de la nature, ce sont des perspectives intérieures et extérieures que nous offrent Les Quatre Saisons.
[Source : communiqué de presse]
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