Tancrède au Café de la danse
Tancrède Le jeudi 9 juin 2016 à 19h30 Café de la danse |
Tancrède, trentenaire parisien, est un auteur-compositeur-interprète complètement atypique. Pianiste de formation, avocat au Barreau de Paris, féru de littérature, il promène ses mots et ses mélodies dans le paysage de la chanson française depuis quelques années. Son nouvel album « Humain, trop humain » est un opus tout aussi inclassable : insolite et généreux, c’est un véritable voyage dans un univers singulier qui touche au plus profond de l’être, parce que chacun s’y reconnaît dans ce qu’il a de « trop humain ». Naissance d’une vocation Cadet d’une famille mélomane de 5 enfants, Tancrède découvre la pratique de la musique sur le piano familial. Au conservatoire, il se frotte à Chopin, Bach, et Liszt, son favori. Mais, à 16 ans, coup de tonnerre : il découvre « L’orage » de Brassens, et c’est la révélation : lui aussi écrira des chansons ! Il passe alors des nuits entières à écouter les « Grands » (Brassens, Barbara, Trenet, Gainsbourg, Félix Leclerc, Boris Vian, Brel, etc) et à décortiquer et analyser la construction de leurs chansons. Très vite, il commence à composer et à poser ses propres mots sur ses notes à lui. Alors que sa pudeur le retenait de chanter, redoutant une mise à nu douloureuse, il fait le choix de travailler sa voix de baryton, et s’inscrit à des cours de chant et de technique vocale, approfondissant à cette occasion sa connaissance de l’art lyrique et de l’opéra. DU PRÉTOIRE À LA SCÈNE (OU L’INVERSE!) Parallèlement, il poursuit ses études d’avocat, choisies notamment pour le plaisir des mots et de la rhétorique, mais aussi pour l’aspect spectaculaire du métier de plaidant, qui lui inspirera la truculente chanson « Le Jugement dernier ». Le soir même de sa prestation de serment, il se produit sur la scène du Sentier des Halles ! Suivront alors plus d’une centaine de concerts. Porté par un public grandissant, Tancrède signe en 2006 son premier album éponyme « Tancrède » (ULM/Universal), réalisé par Roland Romanelli, le complice de 20 ans de Barbara. L’accueil des médias est très élogieux et Tancrède entame alors une tournée de 80 dates en France, dans plus de 50 villes, dont 2 soirs à la Cigale et au Trianon. En 2007, inspiré par Offenbach et Cole Porter, Tancrède écrit et compose la comédie musicale « Audimat » (mise en scène par Stéphan Druet), qui sera créée au Théâtre National de Besançon et jouée pendant 3 mois à Paris au Trianon. Les 18 chansons très jazzy de ce spectacle, salué très élogieusement par les médias, font l’objet de l’album « Audimat » (Classics / Universal), sorti en 2008. UN NOUVEL ALBUM FOISONNANT Dans son nouvel album, Tancrède se livre davantage, trouvant l’équilibre juste entre pudeur et mise à nu, pour nous faire partager la richesse de ses émotions avec exigence, sans les dénaturer. Tantôt drôles et fantasques, tantôt dures mais lucides, ces chansons sont toujours le fruit d’une profonde sincérité. Écrites au piano, ces chansons aux mélodies subtiles et efficaces révèlent en Tancrède autant l’excellent musicien que l’auteur. En poète amoureux des mots et des rimes, il compose des textes exigeants dont chaque phrase est un vers, chaque mot habillé d’une rime auquel font écho les notes. Et tout cela glisse avec une légèreté naturelle à laquelle sa voix suave, chaude et timbrée donne toute sa dimension. La réalisation, particulièrement soignée, est le fruit d’une collaboration avec Polérik Rouvière (alias Ulrich Forman). Elle vient habiller ces 12 titres d’arrangements pop-électro originaux et riches, au sein desquels s’invitent des touches lyriques, des incursions latino ou des sonorités jazz-band. L’album doit son titre à la chanson « Humain, trop humain », inspirée par Nietzsche, et l’idée selon laquelle « la nature humaine, parce qu’elle est trop humaine, est incompatible avec toute forme d’idéalisme », explique Tancrède. Dans ce nouvel album, Tancrède chante les rencontres sans lendemain, imagine le jugement dernier, combat les affres de la dépendance, observe la fuite du temps, raconte une relation sadomasochiste, se goberge d’endorphines, lutte contre l’insomnie, regrette les histoires à dormir debout, ou encore raconte comment il a été jaloux… d’un chien ! |
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