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Soulèvements : Jeu de Paume

27 juin 2016
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Soulevements Eisenstein

Soulèvements : Jeu de Paume

Du 18 octobre 2016 au 15 janvier 2017

Mardi de 11h à 21h. Du mercredi au dimanche de 11h à 19h.

Fermeture le lundi

Jeu de Paume, Concorde
1, place de la Concorde
75008 Paris
M° Jardin des Tuileries

www.jeudepaume.org/

Du 18 octobre 2016 au 15 janvier 2017

Le Jeu de Paume confie la totalité de ses espaces au philosophe et historien de l’art Georges Didi-Huberman pour une grande exposition réunissant à la fois des œuvres anciennes et contemporaines.

L’exposition « Soulèvements » est une interrogation sur la représentation des peuples, au double sens — esthétique et politique. Comme pour l’exposition « Atlas », Georges Didi-Huberman s’appuie sur le travail historique et théorique qu’il mène depuis quelques années en parallèle d’une série d’ouvrages intitulés L’Œil de l’histoire et dont les derniers ouvrages affrontent la question de l’« exposition des peuples » ainsi que de l’émotion en tant qu’elle serait à ne pas exclure d’une anthropologie politique.

« Soulèvements » est une exposition transdisciplinaire sur le thème des gestes humains qui soulèvent le monde ou se soulèvent contre lui : gestes collectifs ou individuels, gestes d’actions ou de passions, d’œuvres ou de pensées. Ce sont des gestes qui disent non face à un état de l’histoire considéré comme trop « pesant » et qu’il faut donc « soulever », si ce n’est envoyer balader… Ce sont aussi des gestes qui disent oui à quelque chose d’autre : à un monde désiré meilleur, un monde imaginé ou esquissé, un monde autrement vivable ou pensable.

Les figures du soulèvement sont déclinées sans hiérarchies de médiums : peintures, dessins, gravures, installations vidéographiques, photographies, films de fiction, images documentaires, manuscrits d’écrivains, tracts, affiches, etc. Le parcours de l’exposition suit un cheminement sensible et intuitif dans lequel le regard peut, cependant, se focaliser sur des « cas » exemplaires traités avec précision, afin d’échapper à tout regard généralisateur. Notre souci est de ne rien conclure, de ne rien reclore dogmatiquement. Cela à travers cinq grandes parties : éléments, gestes, mots, conflits et désirs.

[© Jeu de Paume / Eisenstein]

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