Sotheby’s Paris conclue sa vente du soir d’art contemporain à 16,3 M€
Sotheby’s Paris conclue sa vente du soir d’art contemporain à 16,3 M€ Le 4 décembre 2014 |
Quatre enchères millionnaires pour quatre œuvres inédites en salle de vente et deux records français : la vente d’art contemporain de Sotheby’s Paris qui s’est déroulée le 3 décembre au soir s’achève sur un résultat total de 16,3 M€.
Beaucoup d’enchères passées par téléphone, mais une salle comble — le vente comptabilisait 303 enchérisseurs inscrits — et quelques bras de fer ont permis une dispersion animée de 30 lots proposés à la vente qui compte néanmoins quatre invendus, dont le Mastaba d’Abu Dhabi (1981) de Christo qui était estimé entre 100.000 € et 200.000 €. Ainsi, ce sont 86,7 % des lots et 93,6 % en valeur qui ont été adjugés. Le prix moyen par lot a atteint les 627.000 € Les quatre millionnaires de la soirée sont sans grande surprise, Warhol, Shiraga, Hantaï et Calder. Lot 3 de la vente, l’œuvre de Kazuo Shigara intitulée Chishusei Kanchikotsuritsu (1961) qui était estimée entre 1 M€ et 1,5 M€ est devenu la première millionnaire de la soirée en atteignant 2.057.500 € (frais inclus) (1,750 M€ hors frais) après 13 enchères. Elle a été immédiatement rejointe sur le podium des meilleurs ventes par le deuxième lot d’Alexander Calder proposé à la vente. Très attendu, le mobile portant le numéro de lot 4 a dépassé son estimation initiale située entre 800.000 € et 1,2 M€ . Adjugée 1,35 M€, soit 1.609.500 € frais compris après une bataille d’enchères en salle et au téléphone entre 15 enchérisseurs, le mobile a finalement été remporté par un acheteur présent dans la salle. Ensuite, c’est une Mariale de Simon Hantaï (intitulée m.b.2 (Mariale) qui a trouvé preneur à 1,7 M€ prix marteau (2.001.500 € frais inclus) après une dizaine d’enchères, un peu en dessous de son estimation initiale située entre 1,8 M€ et 2,2 M€. Estimée entre un million et 1,5 M€, le portrait de drag queen Ladies and Gentlemen (Wilhemina Ross) d’Andy Warhol, associant un all-over rouge et une impression sérigraphique dérivée du polaroïd sur toile, a été adjugée pour 2 M€ hors frais, 2.337.500 € frais inclus après 18 enchères. L’acheteur était présent dans la salle. Le Leaping Hare (1979) de Barry Flanagan, lot numéro 8 de la vente, devient l’œuvre record de cet artiste en France avec une adjudication à 517.500 € frais inclus (estimation entre 250.000 € et 350.000 €). Particularité de la vente : le dernier lots clôturant la vente, Mappemonde, une œuvre récente d’Adel Abdessemed, a été donnée par l’artiste en accord avec sa galerie, afin de participer au financement du Magasin de Grenoble, ce centre d’art contemporain étant l’une des premières institutions à avoir exposé les travaux du jeune artistes franco-algérien au début de sa carrière. Estimée entre 40.000 € et 60.000 €, elle est partie pour 43.500 € avec frais (35.000 € prix marteau) suite à quatre enchères, devenant par la même occasion un record pour cet artiste en France. Et permettre d’achever la vente en beauté. Art Média Agency |
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