Sortie du nouvel album de Michael Johnson : Ape School
Singe des marécages tout droit sorti du finn fond de la Floride, Michael Johnson a débarqué à Philadelphie pour faire des études d’ingé-son quand il y a découvert quelque chose qui allait le pousser à fonder Ape School. Caché dans un des recoins du studio de l’école, il tomba sur un ‘Moog Modular synthesizer’ que Robert Moog avait monté dans son garage en 1965. Michael réussit à le faire de nouveau fonctionner. Il retravailla tous les morceaux qu’il avait déjà composés et, après les avoir filtrés et boostés, son répertoire est passé du folk un peu mou à une pop dynamique et groovy.
Le deuxième album auto-produit de Michael Johnson (le premier à utiliser des instruments analogiques), marie une écriture nerveuse avec une production éthérée.
Dès le premier morceau ‘Wail to God’, la signature sonore d’Ape School s’impose immédiatement. La chanson ‘Did What I Did’ commence comme un vrai tube pop puis, subtilement, glisse vers une musique plus folle et syncopée. Sur ‘My Intention’ et ‘Deathstomp’, Michael Johnson nous dévoile son gout pour l’anti-conformisme et la destruction mécanique des codes musicaux. D’autres morceaux d’anthologie jalonnent cet album : ‘That’s OK’, ‘It’s Over’ et ‘The Underground’ sont bien plus épurés et simple d’accès. On y entend bien mieux la voix élastique du ténor simiesque.
Mixé dans un appartement du quartier jamaïcain de Brooklyn avec le producteur Michael Pecchio, dans une baignoire remplie de jus d’orange, de reverb, de sucre de cayenne et de flanger, Ape School est le cocktail issu de ce détonnant mélange. A l’origine, ce LP devait sortir sur le label de son collaborateur habituel Alfred ‘Daedelus’ Darlington. Finalement, il a trouvé refuge chez Counter Records le sous-label rock de Ninja Tune.
Ape School Le 9 juillet 2009 dans les bacs
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