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Sortie de “Slave We”, le premier clip de l’artiste OBI

22 octobre 2020
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OBI vient à peine de faire son entrée sur la scène musicale, mais il a déjà plusieurs vies derrière lui. Né au Nigeria, ce migrant clandestin est arrivé en Europe en traversant les frontières entre le Maroc et l’Espagne dans des conditions à peine imaginables. Une histoire marquante, qu’il a choisi de raconter par le biais de sa plume et de son flow dans le single Slave We. Un premier titre fracassant, où il aborde sans détours la réalité tristement actuelle des migrants africains.

Son amour pour la musique et pour les mots naît au Nigeria, où il participe à des battles de hip-hop dans les rues, et l’accompagne ensuite tout au long de son parcours. Sans papiers depuis 10 ans, en proie aux expulsions et à la précarité, OBI trouve dans la musique un exutoire et enregistre ses titres sur un petit ordinateur qui ne le quitte jamais.

Après des années d’errance, il s’installe dans le squat du collège Maurice Scève à Lyon. Autodidacte, il apprend seul à se servir d’un logiciel d’enregistrement, avant de rencontrer le musicien Cédric de La Chapelle qui va l’aider à produire ses chansons. À travers un univers entre rap, electro, soul et afro-trap et un style résolument moderne, Obi se fait le porte-voix de la situation des migrants en racontant son quotidien, les galères, la discrimination, mais aussi l’espoir qui subsiste, toujours. D’une liberté et d’une énergie folle, Slave We est la première salve d’un premier album, qui verra le jour au printemps 2021.

Sans artifices et au gré d’un titre puissant et électrisant (mixé par Stan Neff (Christine & The Queens, Polo & Pan…), le clip DIY qui accompagne Slave We suit les déambulations d’OBI au sein de ce squat du quartier de la Croix- Rousse à Lyon, où il vit en compagnie d’autres migrants africains. Un lieu de tournage brut et parlant, qu’il n’a pas choisi par hasard.

« Pour le clip, on a tout improvisé, rien n’est calculé, tout est vrai. On voit des compagnons du squat à la fin du clip. C’est bien, qu’on les voit aussi. On est invisible quand on vit dans un squat. Parfois, ça fait du bien d’être vu. Ce squat du collège Maurice Scève, c’est chez moi, c’est là où j’ai écrit toutes mes chansons, dont Slave We. Je suis content de vous le faire visiter, un peu, dans le clip. »

[Source : communiqué de presse]

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