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Via Sophiatown – Théâtre de la Cité Internationale

9 juillet 2014
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Via Sophiatown

De Via Katlehong Dance

De Buru Mohlabane

Le chorégraphe : Vusi Mdoyi avec la collaboration de Mpho Molepo

Avec Tshepo Nchabeleng, Vuyani Feni, Mandlenkosi Fanie, Vusi Mdoyi, Mbali Nkosi, Matshidiso Mokoka,
Boitumelo Tshupa, Thembinkosi Hlophe

Du 14 juillet au 3 août 2014

Du mardi au samedi – 20h30
dimanche – 17h

Relâche le mardi 15 juilet 2014

Tarif plein : 20€
Tarif réduit : 16€
Tarif très réduit : 13€
Tarif CIUP : 8,50€
Tarif – de 12 ans : 8€

Séance gratuite le 14 juillet 2014, sans réservation, les billets seront distribués par ordre d’arrivée à partir de 15h, 2 par personne au maximum

Réservation en ligne

Durée : 1h10

Théâtre de la Cité Internationale
17, bvd Jourdan
Paris 75014
RER Cité Internationale

www.theatredelacite.com

 

Du 14 juillet au 3 août 2014

Sophiatown fut un quartier multiracial de Johannesburg où, avant l’apartheid, tout le monde vivait en bonne intelligence. Puis vinrent les séparations. Dans une comédie musicale explosive, la compagnie sud-africaine Via Katlehong Dance, adepte de la pantsula — danse syncopée et ultra-rapide née dans les rues de Sophiatown — raconte l’histoire de ce quartier disparu. Ajoutez à cela le gumboot, le step, un flot de jazz, de sifflets et de cris et vous aurez une idée de l’énergie électrisante qui saisit le spectateur devant cette joyeuse protestation : nous sommes vivants et nous dansons. 

À l’origine, Via Katlehong Dance était autre chose qu’une compagnie de danse. C’était plutôt ce que nous appellerions une association de quartier — ou disons une association de township, celui de Katlehong justement, à une quarantaine de kilomètres de Johannesburg. Si l’association proposait de la danse, c’était une méthode pour détourner les jeunes du crime et de la violence endémiques dans les townships des dernières années de l’Apartheid. Vusi Mdoyi, lui-même originaire de Katlehong, a rejoint l’association en 1996, à l’âge de 15 ans.

Aujourd’hui, il en est l’un des co-directeurs et le chorégraphe principal. Mais aujourd’hui la situation a changé : l’Afrique du Sud fait ses premiers pas de démocratie et Via Katlehong est plus une compagnie de danse qu’autre chose. Ce à quoi Via Katlehong reste fidèle, en revanche, c’est à l’idée que la danse puisse servir à ceux qui la dansent et à ceux qui la regardent pour négocier leur place dans la société, inventer des zones de liberté, proposer des modes de vie, s’approprier ce dont ils sont dépossédés. Leur dernier spectacle en date, Via Sophiatown, rend hommage à un autre quartier de Johannesburg, équivalent austral de Harlem.

Sophiatown fut un quartier mixte, qui attira nombres d’artistes et fut le creuset d’une intense élaboration esthétique et politique – les deux allant souvent de pair. On y inventa beaucoup de rythmes, de pas, de poèmes, d’espoirs, d’idées. Mais en 1955, suite à la mise en place de la politique d’Apartheid, les Noirs sont déplacés à Soweto et le quartier entièrement réservé aux Blancs. Sophiatown avait vécu. Via Sophiatown est une façon de ressusciter le quartier et le bouillonnement artistique qui fut le sien. Katlehong le fait avec une énergie folle parce que ce n’est pas seulement de la danse mais de l’espoir.

Via Katlehong Dance
Créée en 1992, la compagnie, menée par Buru Mohlabane, Vusi Mdoyi et Steven Faleni, tire son nom du township de Katlehong dans l’East Rand, un de ces quartiers déshérités où est née la culture contestataire pantsula. Nourrie d’une forte identité communautaire, Via Katlehong Dance poursuit une mission éducative, culturelle et sociale à l’attention des jeunes d’Afrique du Sud. La compagnie a été plusieurs fois récompensée par des prix internationaux (FNB Vita Dance Umbrella, Gauteng Dance Showcase, KTV Most Brilliant Achievement, Gauteng MEC Development Award, etc.) pour ses créations mélangeant de façon inédite les traditions pantsula et d’autres danses ommunautaires d’Afrique du Sud, comme le gumboots et le steps.

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