Solo Show de Robert Proch – Galerie OpenSpace
Faisant suite à Turn the Corner (2013) et 545 Days (portant sur sa paternité, en 2015), Scrolling Era est la troisième exposition de Robert Proch réalisée avec la Galerie Openspace.
La galerie parisienne soutient le jeune artiste polonais avec ferveur depuis quatre ans et est fière de pouvoir exposer cette nouvelle série d’œuvres portant sur notre société ultra moderne, mettant la technologie, l’information et la communication au premier plan. Robert Proch questionne ainsi l’existence et le statut du lien social aujourd’hui et la place de l’homme face à l’expansion du virtuel et du digital.
L’exposition présente un total de 27 œuvres (peintures sur toile, sculptures en bois et aquarelles sur papier) et marque une nouvelle étape dans la carrière de ce jeune artiste international déjà de renom.
Né en 1986, Robert Proch suit des études dans la prestigieuse Académie des Beaux-Arts de Poznan jusqu’en 2012. Il est alors déjà actif dans le graffiti depuis une dizaine d’années sous le nom de Tone. En parallèle, il commence à réaliser des films d’animation dans la veine très graphique et architecturale de Kuntzel+Deygas, tout en poursuivant un travail muraliste aux côtés de ses amis Sainer et Bezt (duo Etam Cru), Sepe, Nawer ou encore Chazme. Son travail commence alors à rayonner au sein de cette scène polonaise émergente, extrêmement prometteuse
Cette décennie voit également la naissance de deux mouvements artistiques internationaux : l’Abstract Figurative Art et le Graffuturism. Le travail de Robert Proch y est alors rapidement rattaché. On le compare un temps à l’artiste irlandais Conor Harrington pour ses recherches formelles situées à mi-chemin entre abstraction et figuration. Par ailleurs, son univers, reflet d’une société bouleversée par le digital et l’évolution technologique, est formellement constitué d’une superposition de plans, d’une juxtaposition de lignes de fuite et de différentes perspectives mettant à mal la relation du spectateur à l’espace. L’artiste confie : «Je vis au milieu d’une ville qui ne s’arrête jamais. À chaque fois que je jette un œil par la fenêtre ou que je sors dans la rue, je suis submergé par une multitude de lumières et de lignes. Bon nombre de scènes que je dessine sont directement le reflet de ces observations.» Alors qu’il dépeint ce qui semble donc être des scènes de la vie quotidienne, le spectateur est plongé dans un espace temps déconstruit. Une architecture très géométrique y tient une place prépondérante, marquée par une palette de couleurs tantôt étouffée, tantôt éclatante et un équilibre étonnant entre tons froids et tons chauds.
La peinture de Robert Proch commence à s’exposer en galeries dès 2009, d’abord en Allemagne, puis en Grande-Bretagne, au Danemark et en France. La Galerie Openspace lui a consacré à ce jour deux expositions personnelles: Turn the Corner (2013) et 545 Days (2015).
[Source : communiqué de presse]
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