« Si le temps est un lieu » – Pablo Valbuena – CENTQUATRE-PARIS
« Si le temps est un lieu » est une exposition de l’artiste Pablo Valbuena regroupant des installations sonores et lumineuses au CENTQUATRE-PARIS du 19 janvier au 24 mars 2019.
Sculptures éphémères et immersives, les œuvres de Pablo Valbuena sont la plupart du temps conçues en fonction des lieux qui les accueillent, qu’ils soient espaces publics ou salles de musées. Pour chaque œuvre, qu’elle soit monumentale ou non, l’artiste modèle le son, la lumière et le mouvement, matériaux éphémères et intangibles. À l’aide d’éléments simples – lignes, points, notes, formes géométriques – et d’outils techniques d’une grande précision, il joue sur les intensités, les échelles et les motifs pour créer des œuvres aussi spectaculaires que minimalistes. Insérées dans une architecture familière, elles la soulignent tout en la prolongeant.
À partir d’une étude de l’espace, du temps et de la perception, Pablo Valbuena crée une double partition, sonore et visuelle, qui restructure l’espace en modelant notre ressenti spatio-temporel. Dans ses sculptures et installations, le virtuel ne s’oppose pas au réel. À l’inverse, leur chevauchement suggère au visiteur une architecture parallèle, un espace augmenté en perpétuelle transformation où la frontière entre le réel et le perçu s’efface. Immergé, il est entraîné dans un espace fictionnel dans lequel il construit sa propre histoire. Au CENTQUATRE, Pablo Valbuena présentera sa première exposition monographique en France, en créant notamment une installation monumentale pour la Halle Aubervilliers.
À PROPOS DE PABLO VALBUENA
Né en 1978 en Espagne, installé dans le Sud de la France, Pablo Valbuena est diplômé en 2003 de l’ETSAM (Ecole technique supérieure d’architecture de Madrid). L’espace, le temps et la perception sont au cœur de ses recherches et de ses œuvres, qui sont la plupart du temps conçues en écho à l’architecture du lieu qui les expose. Son travail a été présenté à travers le monde dans différents musées et centres d’arts (Ars Electronica à Linz, Autriche en 2007 ; Vooruit à Gand, Belgique en 2009 ; Musée de Séoul, Corée du Sud en 2014…) et dans l’espace public urbain. Il a notamment créé une œuvre monumentale, Kinematope [gare d’austerlitz], pour la gare d’Austerlitz à Paris lors de Nuit Blanche 2014 et a été en 2016 artiste/professeur invité au Fresnoy Studio International des Arts Contemporaines, Tourcoing. Cette même année, il crée Gyrotope, la première “œuvre nomade” pour le Grand Paris Express.
[Source : communiqué de presse]
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