Show case Tous les m’aimes
Mise en scène par Caroline Archambault et Michel Lopez
Avec Adelina Belgodère, Alice Gerard, et en alternance Mathieu Bretaudeau, ou Matthieu Remy, Harold Marquet, ou Pascal Gentil
Le 20 novembre 2014
Le jeudi à 15h
Entrée libre
Réservation en ligne obligatoire
Théâtre des Béliers parisiens 14, rue Sainte-Isaure 75018 Paris M°Jules Joffrin
www.theatredesbeliersparisiens.com
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Le 20 novembre 2014
Tomber amoureux ou être en pleine rupture sont des états qui nous obligent à sortir de nous-mêmes. Nous sommes dans le déraisonnable… Ça va trop vite, ça brûle, ça nous échappe. Voici quatre personnages sous l’emprise de cette panique amoureuse, dans ces instants insondables de perte de contrôle où le geste s’affole et la parole bafouille.
Note l’auteur J’ai voulu dépeindre le lien amoureux d’aujourd’hui sous forme d’une fresque elliptique à quatre personnages qui s’unissent et se désunissent : état des lieux des relations entre hommes et femmes, séduction, amour, amitié et ambiguïté des sentiments. La pièce est construite en miroir, avec un jeu de face à face ou de vis-à-vis entre les couples qui se forment, se séparent et se reforment. Une espèce de « dialectique » qui avance par écarts et transformations successives de ce même quatuor. Une dramaturgie active pour rendre les enjeux palpables entre les différents personnages. La pièce est écrite dans un parler fluide et courant, dynamique et charnel, laissant part à la vie et à l’incarnation. Les phrases finissent souvent en point de suspension dans la bouche de personnages impuissants à s’engager au bout de leurs pensées, signe des temps que j’ai voulu traiter, en proposant ce contre-champ au désordre amoureux ambiant…
Note d’intention de mise en scène Tous les m’aîmes! est un texte qui nous parle avec humour de ces moments éclairs où l’agitation amoureuse est telle que souvent les protagonistes qui en sont le jouet peuvent rivaliser avec les plus grands acteurs de comédie. Cette pièce est un concentré de situations amoureuses dans ces instants de perte de contrôle qui obligent les femmes et les hommes à sortir d’eux mêmes. Ils sont sous l’emprise d’une force qui les paralyse et qui prend le contrôle de leur corps et de leur esprit, ils deviennent alors des pantins manipulés qui s’entendent dire et se voient faire n’importe quoi sans pouvoir réagir. Paradoxe troublant que la mise en scène va s’attacher dans sa direction d’acteur à mettre en jeu. Les comédiens s’emploieront à retrouver l’extraordinaire énergie et l’intense sincérité déployées dans ces instants de panique amoureuse, pour pouvoir déceler et reproduire tous ces gestes et ces paroles incontrôlés qui sont si bouleversants à vivre mais si drôles à observer. L’espace choisi pour accueillir ces bourrasques intempestives est très dépouillé. Une porte imposante trône au milieu de la scène; elle est le cinquième personnage de ces histoires d’amour .Elle va s’ouvrir, les personnages vont entrer et ressortir, en éclats de voix, en pleurs, en rire, mais toujours en battements de coeur, tout en couleur et en lumière, vêtement légers bien mis, mal mis ou oubliés, talons cassés, cheveux mouillés… autant de fois qu’ils le voudront, autant de fois qu’ils le pourront, jusqu’à ce qu’ils ne sachent plus si ils sont dedans ou dehors. Tourbillons colorés et parfumés, ils laisseront dans l’espace cette impression indicible que nous livre un ciel noir après le bouquet final d’un feu d’artifice.
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