“Shake The Disease” : Blow dévoile leur nouvel et ultime album
Après avoir peu à peu dévoilé les singles Meguro, Full Delight, One Life, Shake The Disease ft. Anna Majidson de HAUTE (via une session COLORS) depuis début 2021, le groupe indie-pop BLOW a sorti en indépendant son deuxième album Shake The Disease le 14 janvier. Album qui marque également leur séparation.
L’envie de surprendre, de sortir des sentiers battus et d’opérer un changement radical dans leurs méthodes de composition leur a permis d’écrire ce 2e album avec les tripes : des interrogations légitimes et saines propices aux changements de cap qu’on se pose tous plus ou moins en entrant dans la trentaine, comme les membres de BLOW. Intellectualiser tout ça, sans pour autant perdre instinct et spontanéité, voilà l’idée autour de Shake The Disease, soutenu déjà par les médias français et internationaux COLORS, CLASH, DUMMY, Greenroom, Tsugi radio, Melty, The Independent, Ones to Watch, Diffus, KCRW, Kulturnews, Laut.de,…
Avec son grain légèrement 70’S/80’s, la musique immersive de l’album nous emmène vers une nostalgie soft. Du côté des textes, un thème revient : la dualité. Sans schizophrénie, il place le binôme “ce que je voudrais être versus ce que je suis vraiment” au centre de l’échiquier. Des interrogations légitimes et saines propices aux changements de cap qu’on se pose tous plus ou moins en entrant dans la trentaine, comme les membres de BLOW. Qui essayons-nous d’être ? Qui sommes-nous ? Comment faire coexister ces deux êtres différents, voire opposés, qui nous habitent ? Shake The Disease, c’est le mode d’emploi pour tenter de lutter contre nos démons intérieurs. Un paradoxe intérieur pas forcément aidé par un monde de plus en plus sombre que BLOW n’ignore pas : climat déréglé, machines omniprésentes, intelligence de plus en plus artificielle… Intellectualiser tout ça, sans pour autant perdre instinct et spontanéité, voilà l’idée de l’album.
Cette réflexion et ce besoin de changement ont mené le groupe au bord d’un gouffre où résonne en écho la première phrase du morceau d’ouverture Lost your soul, “tu te demandes comment ta vie était mieux avant”. Seul featuring de l’album, Shake the disease et la voix chaude d’Anna Majidson apportent une touche soul et r’n’b. Cette histoire d’amour en plein monde imaginaire est un peu le Sexual Healing de BLOW, une cure mentale face à la solitude, ou quand notre double intérieur soutient celui qui s’étiole. Avec dérision et sarcasme, Full delight évoque le monde horrible dans lequel nous vivons. Dénuée d’amertume, cette opposition entre une forme aérienne et pop très sucrée et un fond très noir s’écoute selon plusieurs grilles de lecture. Hybride, presque bizarre, le sombre et hip-hop Suicide love fut un morceau essentiel dans la création de l’album.
À la veille de dévoiler l’album Shake The Disease, le groupe prend la décision de faire de celui-ci leur dernier et de marquer la fin de BLOW, laissant un communiqué venant du cœur à leur public, expliquant ce tournant parfois inévitable dans la vie d’un groupe :
“Dans quelques jours notre deuxième album Shake The Disease sortira et nous sommes heureux de le partager avec vous, enfin !
Après plusieurs discussions et réflexions nous avons décidé que sa sortie marquerait la fin de BLOW. Ces derniers mois étaient difficiles et il nous semble aujourd’hui compliqué d’envisager une tournée en 2022 et de pérenniser notre projet.
Le temps passe, nous changeons, nos envies aussi. Nous l’acceptons et clôturons donc ce chapitre, avec la fierté d’avoir fait un album que nous aimons.
Pour autant, nous n’arrêterons pas de créer, d’imaginer et de faire de la musique. Peut-être même que nous referons des morceaux ensemble un jour. Pour le moment il faut accepter de marquer une pause et de laisser le temps faire les choses.”
[Source : communiqué de presse]
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