“Redécouvertes et raretés du cinéma italien” : une rétrospective en 7 films en version restaurée à voir au cinéma au cinéma le Champo à Paris
Cet été, embarquez dans un voyage à travers la cinéphilie italienne : entre redécouvertes et raretés, cette rétrospective retraçant l’évolution du cinéma transalpin à travers le temps vous propose sept chefs-d’œuvre disponibles en version restaurée au cinéma le Champo à Paris à partir du 26 juillet 2023.
Considéré comme l’une des meilleures cinématographies du monde ayant accouché de véritables chefs-d’œuvre, le cinéma italien a vécu une période particulièrement faste durant les décennies 1960 et 1970 avant de connaître un déclin à partir des années 1980, mis à mal par l’essor de la télévision, la disparition des grands cinéastes et l’absence de soutien politique au monde du septième art.
Après la vague du néoréalisme apparue au lendemain de la guerre, la comédie à l’italienne va devenir le genre emblématique du cinéma transalpin à l’orée des années 1960. Sa particularité sera de mêler à la fois comédie, mélodrame et critique sociale, comme ce sera le cas dans Hier, aujourd’hui et demain de Vittorio De Sica ou Miracle à l’italienne, le premier long métrage de l’acteur Nino Manfredi. Les comédiens joueront un rôle primordial dans l’avènement de cette cinématographie, incarnés par des figures sacrées comme Marcello Mastroianni, Sophia Loren ou Vittorio Gassman. Leur talent s’illustre dans des films au style parfois très différent qui témoignent d’une véritable porosité des genres. La fin des années 1960 marque l’entrée dans la période dite des “années de plomb” entraînant une politisation du cinéma, aussi bien dans la comédie (Affreux, sales et méchants d’Ettore Scola) que dans le cinéma “de genre”, avec les brûlots anti-mafia Seule contre la mafia de Damiano Damiani et L’Affaire Mori de Pasquale Squitieri, ou le drame sulfureux Portier de nuit de Liliana Cavani, l’un des exemples les plus marquants du cinéma à scandale, volontiers contestataire, dans la Botte. Cette exploration du cinéma italien sera clôturée par la parabole humaniste d’Ermanno Olmi, La Légende du saint buveur, autre grand réalisateur de génie.
[Source : communiqué de presse]
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