Pour la première fois en France, le musée du quai Branly présente “Gudirr Gudirr, l’appel de l’oiseau”, une œuvre solo de Dalisa Pigram
À l’occasion de l’exposition “Songlines, Chant des pistes du désert australien” le musée du quai Branly vous invite à une découverte de la création contemporaine australienne : “Gudirr Gudirr, l’appel de l’oiseau”. Une œuvre solo de Dalisa Pigram, chorégraphe, danseuse et co-fondatrice de la compagnie Marrugeku, “Gudirr Gudirr” trace un chemin entre un passé brisé et un présent fragile, avec pour ligne d’horizon un avenir encore en devenir.
Gudirr Gudirr est une alerte, celle de l’oiseau guwayi qui appelle lorsque la marée tourne : manquer l’appel, c’est se noyer. Avec une présence rare, Dalisa Pigram, en fait un solo intime et intense, mêlant danse et vidéo, habité tour à tour par l’hésitation, l’impatience, la résilience et la colère.
La pièce examine l’héritage de l’histoire de l’Australie pour les populations aborigènes du nord-ouest et pose la question suivante : comment décoloniser l’esprit des Aborigènes, déverrouiller les portes, et faire face au changement culturel ?
Spectacle conseillé à partir de 12 ans (certaines scènes peuvent heurter la sensibilité du jeune public).
La compagnie Marrugeku
Marrugeku est l’une des principales compagnies de danse contemporaine en Australie. Constituée d’artistes aborigènes et non-aborigènes venant de divers horizons, elle se consacre à développer de nouveaux langages chorégraphiques, destinés à construire des ponts entre les danses urbaines et traditionnelles, entre les situations locales et globales.
La chorégraphe et danseuse Dalisa Pigram et la dramaturge Rachael Swain, qui codirigent Marrugeku, travaillent ensemble depuis 27 ans, concevant les productions et transmettant au public les structures uniques des systèmes traditionnels aborigènes et la puissance de l’expérience interculturelle. Leurs productions ont été présentées sur les scènes du monde entier.
Et aussi…
Une installation vidéo en triptyque, conçue à partir du spectacle et filmée dans les territoires du nord-ouest australiens, est présentée parallèlement aux représentations.
Durée : 22 mn
Du samedi 3 au dimanche 11 juin 2023
Foyer du théâtre Claude Lévi-Strauss, accès gratuit
[Source : communiqué de presse]
Articles liés
“Tant pis c’est moi” à La Scala
Une vie dessinée par un secret de famille Écrire un récit théâtral relatant l’histoire d’un homme, ce n’est pas seulement organiser les faits et anecdotes qu’il vous transmet en une dramaturgie efficace, c’est aussi faire remonter à la surface...
“Un siècle, vie et mort de Galia Libertad” à découvrir au Théâtre de la Tempête
C’est Galia Libertad – leur amie, leur mère, leur grand-mère, leur amante – qui les a réunis pour leur faire ses adieux. Ce petit groupe d’amis et de proches, trois générations traversées par un siècle de notre histoire, se retrouvent...
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...