Plongez dans l’histoire du graffiti à travers 8 conférences virtuelles
Du 24 avril au 12 juin prochain, La Manufacture 111 vous invite à découvrir l’histoire du graffiti à travers huit conférences virtuelles à suivre en intégralité ou en parties, animées par Henry Hang, artiste plasticien, danseur, et professeur de l’histoire du hip hop.
Henry Hang a commencé par la danse, puis le graffiti. Il est un des membres fondateurs du groupe de tagueur ALB avec Astus, Oby, Horer au début des années 90. En 1995, il troque la bombe contre le pinceau. Artiste pluridisciplinaire à la fois danseur, graffeur, et photographe, il est autant à l’aise avec des pinceaux, une bombe de couleurs que sur un dancefloor. Fort de son expérience, il a enseigné à l’Université Paris 8 à Créteil en tant que professeur de l’histoire du hip hop. Il nous propose de plonger dans l’histoire du graffiti depuis les années 70, à travers ce cycle de huit conférences.
1 – Le graffiti des années 70-80 aux États-Unis – 24 avril à 18h
Dès le milieu des années 70, le mouvement graffiti a rapidement pris de l’ampleur à New York. Des milliers de noms peints à la bombe firent leur apparition sur les bâtiments, boîtes aux lettres, cabines téléphoniques, tunnels, bus et finalement sur les rames du métro.
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2 – Le graffiti des années 80 en France, les pionniers – 1er mai à 18h
Le graffiti “new-yorkais” apparaît en France dès 1982, par le biais de différents artistes, qui importent cet art des États-Unis et invitent les artistes américains à Paris. Les premiers groupes se forment en France et en Europe.
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3 – Les différents styles de graffiti (wild style, flop, tag…) – 7 mai à 18h
À travers les années et les générations, les artistes ont développé différentes techniques. Grâce à la technologie, l’évolution du matériel a donné naissance à une déclinaison de styles impressionnants. Au départ, le graffiti partait d’un simple lettrage à la bombe alors qu’aujourd’hui, de nouvelles formes, de nouvelles couleurs mais aussi de nouveaux personnages s’invitent dans des oeuvres d’exception.
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4 – Le vandalisme, les crews (les expéditions, les tunnels, le métro) – 14 mai à 18h
Les crews n’entendent pas faire commerce de leur art, strictement lié à la contestation et la performance artistique physique. Ils interviennent sans autorisation, pour la “beauté du geste”, sans souci de reconnaissance sociale, bien au contraire. Ils sont rapidement qualifiés par le public et les autorités de “vandalisme”, pour ses dégradations et sa dévalorisation du bien public…
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5 – Le graffiti des années 90 (le tag, les fresques, Paris) – 22 mai à 18h
Plus de 80 millions de francs sont utilisés pour retirer les graffitis, les affiches et repeindre tout le mobilier urbain. Une tolérance zéro pour le moindre graffiti et la fin d’une belle époque où les graffeurs se disputaient le moindre espace disponible. Les stores retrouvent alors peu à peu leurs couleurs d’origine…
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6 – Le street art et ses tendances (pochoir, collages, graffitifuturisme) – 29 mai à 18h
Le street art se manifeste par des interventions sur les bâtiments, les façades, ou encore les panneaux de signalisation des espaces publics, sous forme de pochoirs, de graffitis, d’affiches ou encore de projections sur les bâtiments. Certains artistes conceptuels ont également été reliés à ce mouvement. Le street art espère également que ses petites actions peuvent faire changer les choses.
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7 – Les artistes muralistes français et internationaux – 5 juin à 18h
Parfois spécialisés en trompe l’oeil, de nombreux artistes ont recouvert les pignons d’immeubles et autres façades. Les commandes monumentales, avec toute la censure collective qu’elles impliquent, ont donné naissance à un nouveau genre : le “muralisme”.
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8 – L’art urbain contemporain les foires, le marché de l’art, les ventes aux enchères – 12 juin à 18h
Exposé sur les cimaises des galeries et légitimé par les ventes aux enchères, le street art comme démarche artistique illégale semble révolue. Internet et les réseaux sociaux d’une part, la reconnaissance du marché de l’art d’autre part, ont ainsi profondément modifié la façon d’approcher ces œuvres de rue qui questionnent l’individu au sein du territoire urbain. Evolution ou perte de vitesse ?
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[Source : communiqué de presse]
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