Panayotis Pascot et l’Atlas, une fresque à l’Européen
Cela fait quelques années que Panayotis Pascot et Jules Dedet Granel, dit l’Atlas, ont envie de collaborer ensemble. L‘un fait du stand–up, l‘autre du street–art, deux disciplines souvent considérées comme mineures mais qu‘ils pratiquent avec la même exigence et l‘envie de parler au plus grand nombre. À l‘occasion des 50 représentations du spectacle de Panayotis à l‘Européen, ils ont imaginé ensemble une fresque, qui sera exposée sur la façade de la salle jusqu‘au 31 décembre.
L’artiste français Jules Dedet Granel, dit L’Atlas, né en 1978, trouve par ses recherches autour de l’écriture le point de départ de son travail plastique et pictural. Il est particulièrement attiré par l’idée de créer un langage pictural universel, qui soit un juste équilibre entre la forme et la lettre, entre l’acte et l’intention. Jeu de variations infinies, affleurant et s’éloignant de l’art optique et des différents mouvements de l’art abstrait et géométrique. L’Atlas présente la particularité de rechercher et de renouveler systématiquement son approche et son expression de la lettre et de la ligne, du rythme codifié de l’écriture, cherchant la frontière de l’illisible, et menant méthodiquement son oeuvre vers l’abstraction et le minimalisme ; il considère toute forme comme une lettre et tout lettre comme une forme, ce qui le conduit à travailler récemment avec des urbanistes pour donner une troisième dimension à son art et réinvestir l’espace public d’une autre manière redonnant ainsi un sens à la dimension architecturale de son travail.
De son côté, Panayotis Pascot est un humoriste surdoué il est aussi un conteur d’histoire. Il est animé par la même intention de révéler ce qui ne se voit pas : l’intime, le monde mystérieux des émotions.
Leur réunion autour des mots, et plus précisément l’utilisation du texte du spectacle comme matériau, s’est imposée comme une évidence. Les lettres de leur fresque forment le mot Presque, titre du spectacle, et elles en contiennent le texte intégral.
La situation de la fresque n‘est pas anodine : les locaux de l’Européen abritent non seulement une salle de spectacle, mais également les locaux de l’école Hourde, qui accompagne des jeunes dans l’apprentissage des métiers de l’architecture, de la scénographie et du design. Ainsi, cette oeuvre fait écho à la raison d’être de ces deux lieux : fédérer autour d’une expression artistique, encourager et accompagner “chacune et chacun dans sa singularité et sa personnalité”.
[Source : communiqué de presse]
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