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« Optical Graffiti » – L’Atlas – Galerie Lélia Mordoch Paris

8 octobre 2018
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Pour L’Atlas, toute lettre est une forme et toute forme est une lettre. Il se fait d’abord un nom sur la scène graffiti dans les années 1990. Fasciné par l’histoire de l’écriture, il étudie ensuite la calligraphie dans plusieurs pays et dessine sa propre typographie.

L’exposition “Optical Graffiti” propose un aperçu des différentes séries réalisées ces dix dernières années, comme “Phosphènes” dans laquelle les lettres de son nom apparaissent ou disparaissent entre les lignes selon qu’on les regarde au jour ou à la lumière noire, ou la récente série “Shapes” dont il conçoit le support selon la taille de la forme.

Sans jamais se départir de son amour de la lettre, L’Atlas change les proportions des vides et des pleins pour brouiller le regard, cryptant les mots contenus dans ses toiles, parfois jusqu’à l’effacement. Son œuvre se situe au croisement de l’histoire de l’écriture, de l’art minimal, de l’abstraction géométrique et de l’art optique.

BIOGRAPHIE

Né à Toulouse en 1978, Jules Dedet Granel – aka L’Atlas – a grandi à Paris où il vit et travaille. Il commence le graffiti dans les années 1990. Fasciné par l’histoire de l’écriture, il étudie la calligraphie dans plusieurs pays (Egypte, Syrie, Maroc, Chine…) et dessine sa propre typographie dans laquelle chaque lettre est aussi une image, créant ainsi un lien entre l’écriture et la forme.

A la fin des années 1990, L’Atlas troque sa peinture contre du gaffer – le ruban adhésif utilisé dans le cinéma, milieu qui l’a vu grandir et dans lequel il s’engage un temps – pour créer son style, la signature stylisée de son pseudonyme sous la forme de cryptogrammes évoquant un labyrinthe. Dans l’espace public comme sur toile, il compose d’abord ses oeuvres à l’aide de caches réalisés au ruban adhésif avant de les « bomber ». une fois l’adhésif enlevé, apparaît le nom de l’artiste.

Renouvelant l’art du tag, il intervient sur le sol dans les années 2000, disséminant des « boussoles » au gaffer blanc sur le bitume pour donner de nouveaux repères à la ville. Pour envahir l’espace urbain, il développe un nouveau système avec ses « toiles errantes », sept toiles qu’il fait voyager et qu’il installe dans un espace choisi le temps de les photographier, aux quatre coins du monde. Plus tard, il réalise des empreintes de plaques d’égout dans la rue, collectionnant à la fois leurs formes et leurs coordonnées géo-spatiales pour créer une cartographie de ces déplacements dans le monde.

En 1998, la styliste Agnès b. le remarque et lui propose d’exposer dans sa galerie du jour en 2001. L’Atlas continue depuis à concilier un travail d’atelier et des interventions éphémères en milieu urbain dont il garde la trace en réalisant des vidéos, comme pour ses performances participatives sur le parvis du Centre Pompidou (2008), sur la place du Capitole de Toulouse (2012) ou au Rockefeller Park à New York (2015).

Vernissage le jeudi 11 octobre de 18h à 21h.

A l’occasion de l’exposition, sortie d’un livre, 96 pages, éditions Lélia Mordoch. Textes de Lélia Mordoch, Sophie Pujas / L’Atlas et Michel Verlinden.

[Source : communiqué de presse]

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