Ondes visibles, fréquences sensibles – galerie Bertrand Grimont
Ondes: ondes visibles, fréquences sensibles Du 8 février au 23 mars 2014 Vernissage le samedi 8 février 2014 de 18h à 22h Galerie Bertrand Grimont |
Du 8 février au 23 mars 2014
La galerie Bertrand Grimont présente « Ondes visibles, fréquences sensibles », une exposition réunissant des œuvres de Simon Collet, Guillaume Constantin, Nathalie Elemento, Jean-François Leroy et Vincent Mauger. « La lumière blanche nous apparaît comme telle mais elle cache en elle toutes les couleurs du spectre. Simon Collet agence celui-ci en rectangles verticaux où chaque couleur se fond dans la suivante. Ces dégradés sont autant de fragments d’une surface infinie, des prélèvements exemplaires du champ possible des couleurs. Le sens de lecture est double : à la verticalité du support répond la juxtaposition des éléments dans l’espace. Chaque pièce a sa propre sonorité et le rythme se crée. De rythme, il en est forcément question chez Jean-François Leroy. Jouant sur les registres de formes et de matières, celui-ci donne à chacun de ses éléments un rôle majeur dans la composition de l’ensemble. La pulsation est donnée, lignes et courbes se répondent. Les matériaux sont travaillés pour ce qu’ils sont, leur présence est brute, sans artifices. Le geste du sculpteur est intrinsèquement présent dans le choix des volumes, leur agencement et par l’utilisation de la couleur considérée dans toute sa matérialité. Guillaume Constantin a glissé des trésors entre des feuillets et par ce geste, il met sous tension un espace révélé. Soulever, déposer, ajuster dans la recherche d’un équilibre précaire et pourtant stable, voilà ce qui se joue en creux. Le mouvement est arrêté mais il résonne encore. Les œuvres de Nathalie Elemento sont entre. Entre design et sculpture, entre volume ramassé sur lui-même et mise à plat frontale, entre deux faces, deux côtés. Formes de passage, elles sont la cristallisation d’un pliage stoppé net et malgré tout encore possible. Détourner, déplacer la fonctionnalité de l’objet vers un ailleurs en agissant sur les matériaux et des couleurs, les choix ainsi opérés sont sans ambiguïté. Couleur, rythme, espace, tout est là. Vincent Mauger entrecroise des plans rectilignes et ce seul geste suffit à créer une entité pleine et entière dont la couleur franche vient remplir l’espace de ses ondes sensibles. » Claire Taillandier |
Articles liés
« Les Misérables », une nouvelle production brillante au Théâtre du Châtelet
Plus de quarante ans après la première création en français, l’opéra d’Alain Boublil et de Claude-Michel Schönberg revient au Théâtre du Châtelet dans une nouvelle version et une mise en scène de Ladislas Chollat. Quarante interprètes dont des enfants...
“Moins que rien” : l’histoire de Johann Christian Woyzeck adaptée au Théâtre 14
L’histoire est inspirée de l’affaire de Johann Christian Woyzeck (1780-1824) à Leipzig, ancien soldat, accusé d’avoir poignardé par jalousie sa maîtresse, Johanna Christiane Woost, le 21 juin 1821. Condamné à mort, il a été exécuté le 27 août 1824....
La Scala présente “Les Parallèles”
Un soir, dans une ville sans nom, Elle et Lui se croisent sur le pas d’une porte. Elle est piquante et sexy. Lui est hypersensible et timide. Il se pourrait bien que ce soit une rencontre… Mais rien n’est moins sûr, tant ces deux-là sont maladroits dans leurs...