Ochres – Danse contemporaine – Théâtre Claude Lévi-Strauss – Quai Branly

Ochres est la pièce-phare de la compagnie australienne Bangarra Dance Theatre. Plus de 20 ans après sa création, c’est au musée du quai Branly – Jacques Chirac que la compagnie a choisi de redonner naissance, à l’étranger, à la version complète de ce spectacle.

Créée en 1994, la pièce Ochres a révélé au monde la singularité du Bangarra Dance Theatre, troupe aborigène qui puise dans ses racines culturelles les lignes de fuite d’une chorégraphie contemporaine.

« Les ocres jouent un rôle essentiel dans la vie traditionnelle aborigène. En travaillant avec notre danseur et consultant Djakapurra Munyarryun nous avons compris de l’intérieur les rituels et les parures qui leur sont associés. En tant que substance, l’ocre nous a intrigués. Sa signification et ses nombreux usages – spirituels comme pratiques – ont constitué la force sous-jacente de cette création. Le portrait de chacune des couleurs n’est en aucun cas une interprétation littérale, mais la conscience que leurs significations spirituelles ont mis en jeu nos expressions contemporaines. » – Stephen Page, 1995

Le spectacle est conçu en quatre tableaux : jaune, noir, rouge et blanc, déclinant pour chacune de ces terres colorées le sens spirituel et les fonctions que leur attribuent les peuples aborigènes.
Ochres donne aussi la preuve que l’essence culturelle d’un groupe lui confère sa force, sa capacité à guérir et se régénérer, et sa pertinence dans le monde contemporain.

La compagnie Bangarra est constituée d’Aborigènes et d’indigènes du détroit de Torrès. C’est une des troupes d’art vivant les plus importantes d’Australie, qui se caractérise par une danse puissante et instinctive, une présence dramatique singulière, et ses bandes-son composées par David Page, qui mêlent musique contemporaine, paroles rituelles, langues anglaise et aborigènes.

« Les chorégraphes, s’affranchissant de toute inhibition, combinent habilement traditionnel et moderne, avec une puissance et une fraîcheur éblouissante. » – Berliner Morgenpost

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[Source texte : communiqué de presse]