Oaxaca de Juárez, Oaxaca – Centre Culturel Mexicain
Sergio Hernández est né en 1957 près de Huajuapan, dans la Sierra Mixteca, dans l’Etat de Oaxaca. Il a étudié à Mexico à l’Ecole Nationale d’Arts Plastiques San Carlos (1973-1974). Puis à l’Ecole Nationale de Peinture, de Sculpture et de Gravure « La Esmeralda » (1975-1981), avant d’entreprendre un voyage en Europe vers 1987, notamment à Paris, où il fréquente l’atelier de gravure de Peter Bramsen. Dès lors, sa production artistique a gagné et richesse et en variété. Il a exploré la gravure, la sculpture, la céramique, la peinture et le dessin. Il a participé à plus de 70 expositions dans une dizaine de pays, en Amérique comme en Europe. Sa dernière exposition individuelle à Paris remonte à 2002. Son œuvre fait partie des collections permanentes de plusieurs musées tels que le Musée d’Art Moderne de Mexico, celui de Monterrey, l’Institut des Arts Graphiques d’Oaxaca, le Musée d’Art Contemporain d’Aguascalientes, le San Antonio Museum of Art, ou encore le Musée Kunsthalle Würth (Allemagne).
« Tout au long de son travail d’artiste, Sergio Hernández expérimente simultanément une infinité de moyens plastiques, plusieurs types de matériaux disponibles, comme l’argile, le bronze, l’huile, la détrempe, la cochenille, etc. (…) La présente sélection réunit des oeuvres qui signalent deux directions de recherche : d’une part, elles font appel à un travail fort inspiré de l’artisanat, lequel requiert une grande finesse d’exécution dès lors qu’il se fonde sur le trait et sur l’expansion de la tache ; d’autre part, elles demandent une technique complexe impliquant plusieurs étapes, elles-mêmes faites de réitérations mathématiques et d’artifices combinatoires. Le tout offre l’aspect d’une iconographie subtile dont témoigne l’ensemble de cette exposition.
Sa prédilection pour les visions médiévales, son attirance pour la mort – thème baroque par excellence –, l’attention qu’il porte aux sujets apocalyptiques font de lui une sorte de démiurge ou de magicien, donnant ainsi l’impression de raconter des fables. De ce point de vue, Hernández ne pratique pas uniquement la magie blanche, mais aussi la magie noire, celle du Negro mezcal ».
Teresa del Conde, Sergio Hernández. Le tracé, les graffitis et le souvenir (extraits)
Oaxaca de Juárez, Oaxaca peintures et gravures de Sergio Hernández
Jusqu’au 28 mars 2013
Du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h30 à 18h
Le samedi de 15h à 19h
Fermé le dimanche et les jours fériés
Entrée libre
Centre Culturel Mexicain
119, rue Vieille du Temple
75003 Paris
M°Saint-Sébastien Froissart
Articles liés
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...
“Les Imitatueurs” à retrouver au Théâtre des Deux Ânes
Tout le monde en prend pour son grade, à commencer par le couple Macron dans un sketch désormais culte, sans oublier Mélenchon, Le Pen, les médias (Laurent Ruquier & Léa Salamé, CNews…), le cinéma, la chanson française (Goldman, Sanson,...
La danseuse étoile Marie-Agnès Gillot dans “For Gods Only” au Théâtre du Rond Point
Le chorégraphe Olivier Dubois répond une nouvelle fois à l’appel du Sacre. Après l’opus conçu pour Germaine Acogny en 2014, il poursuit, avec For Gods Only, sa collection de Sacre(s) du printemps qu’il confie cette fois-ci à la danseuse...