Noémie Goudal / cinquième corps – Le Bal
Noémie Goudal / cinquième corps Du 12 février au 8 mai 2016 Tarifs : de 4€ à 6€ Le Bal |
Du 12 février au 8 mai 2016
Le Bal est heureux de présenter la première exposition monographique en France consacrée à Noémie Goudal. Dans l’exposition Cinquième Corps, les séries In Search of the First Line (2014), Observatoires (2014) et Southern Light Stations (2015) côtoieront des pièces inédites produites spécifiquement pour l’espace du Bal.
Noémie Goudal crée des sculptures photographiques ambigües, fabriquées de toutes pièces. Elle installe ces édifices, souvent faits de papier, dans des paysages naturels, recréant ainsi de nouvelles perspectives. Ces éléments architecturaux (escaliers, dômes, tours…) ou cosmiques (ellipses…), sont placés dans des océans vierges ou des étendues désertes. En s’attardant sur ces formes, le regard descelle aisément la trace d’artifices (plis, imperfections, cordes, câbles,…) caractéristiques d’objets en deux dimensions conçus pour l’unique finalité de la photographie. Dans In Search of the First Line, c’est la contradiction temporelle qui est à l’oeuvre : l’architecture d’édifices anciens se mêle aux enchevêtrements de béton des ruines industrielles. Dans Observatoires, des bâtiments, usines ou entrepôts, photographiés en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, semblent flotter dans un espace indéterminé, non sans évoquer les architectures cosmiques indiennes érigées à Delhi ou Jaipur au XVIIIe siècle. Dans Southern Light Stations, Noémie Goudal explore l’espace céleste, longtemps considéré à la fois comme le miroir des dérèglements terrestres et la manifestation du sacré. De l’Antiquité au Moyen Age, on y observe un emboîtement de sphères tournoyantes, un soleil de cristal éclairé par une grande torche ou de fulgurantes apparitions de boules de feu. La Terre est souvent décrite comme reposant sur l’eau, et le ciel, comme une voûte posée au-dessus d’elle, la limitant de toute part. L’oeuvre de Noémie Goudal se nourrit du regard interrogateur de l’homme sur l’univers, espace de re-créaction où l’imaginaire s’étend à l’infini, comme un cinquième corps fait d’éther (ou cinquième élément). À la fois images et objets, les installations de Noémie Goudal se jouent de ces spéculations. Brouillant à dessein nos repères, elles oscillent entre hallucination et fait, miroirs de nos vies modernes où s’exercent simultanément d’insaisissables et contradictoires régimes de vérité.
[source du texte et crédit visuel : communiqué de presse] |
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