Nicolas Ghetti – Copié Collé
Genèse d’une chanson : Nicolas Ghetti, auteur, compositeur, tourne en rond dans son atelier : syndrome de la feuille blanche pour un artiste pourtant prolifique. Peur de la redite ? L’idée est là : il en fait une chanson. Dans « Copié Collé », il traite de l’inspiration, des influences, et la nostalgie d’une époque qu’il admire, celle de Warhol, de l’effervescence.
Nicolas livre un titre hypnotique, un binaire captivant, une chanson singulière, et comme toujours avec cet artiste, sincère, sur un sujet sensible à une période où une multitude de nouvelles idées envahissent la toile et où les modèles du passé semblent s’essouffler. Chanteur nostalgique mais optimiste, conscient que le monde se «transforme» et que tant de choses restent à inventer. Il construit un arrangement aussi vieux que la pop : Basse/Batterie/Guitares électriques, mettant un temps la folk de côté et ajoutant des séquences psychédéliques de vieux synthés analogiques. Il y joue tous les instruments, laissant cependant le soin à l’excellent Matthieu Rabaté (Daho, Indochine, Zazie) d’enregistrer les batteries.
Aussi loin qu’il s’en souvienne, Nicolas Ghetti a toujours été happé par la musique. Lorsqu’il était encore enfant au début des années 80, il trainait dans les couloirs du studio Miraval, assistant à l’enregistrement de Step Ahead, (groupe de rock progressif que son père manageait), à la période où Pink Floyd y finalisait le mixage de The Wall. Des mois d’émerveillement à contempler la console, les guitares. Début d’une vocation qui ne le lâchera jamais.
Formé au Conservatoire, Nicolas Ghetti se passionne ensuite pour la guitare folk et goûte aux premières prestations publiques avec son groupe de rock durant ses années de lycée. L’envie de confronter cette passion à un vrai public l’entraîne dans les bars du vieux Nice, sa ville natale où il jouera pendant 6 ans, reprenant les standards des années 60’s et 70’s. Il termine ses études de droit à Paris, se spécialise en droit d’auteur, puis rejoint en qualité de juriste mais également pour ses connaissances musicales la société KBP dirigée par Dimitri Bodiansky (Indochine), collaborant notamment à la composition de plusieurs musiques de jeux vidéos (Alone in the dark, Desperado…). Il quitte ce poste en 2004 et se consacre à sa passion; il sort cette même année l’album « Le Décor » chez AZ Universal et se produit sur de nombreuses scènes de la francophonie.
Trois ans plus tard, Il signe avec le label monégasque MCR et sort en 2009 l’album « J’veux du beau », nourri de folk et de country, un regard sur la vie des autres, des ambiances peuplées de personnages inspirés des classiques du cinéma. En 2010, Nicolas reprend la route pour assurer les premières parties de la tournée européenne de Garou, enchainant les Zeniths et plusieurs Olympia ; on le voit aussi en première partie de Pep’s, dans des festivals, et avec son groupe sur des dates parisiennes (le Réservoir, le Sentier des Halles, le Nouveau Casino, le China, l’OPA, etc). En 2011, il rentre de nouveau en studio pour enregistrer un nouvel album. Nicolas décide cependant de n’en sortir que des singles. Seront publiés : « Elléa » (2011) et « The Perfect Girl Who Kills » (2012). En même temps, à la demande des actionnaires de son label, il reprend la direction de Monte-Carlo Records. Il défend avec passion la musique des artistes qu’il développe, sans oublier de publier ses chansons. La page, encore une fois se remplie. Et puisque «tout se transforme» et que sa nature a horreur du vide, il prépare actuellement un EP et prévoit de revenir sur scène à l’automne 2013.
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