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Mon manège à moi, mes 400 coups, François Constantin – l’Européen

24 septembre 2014
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Mon manège à moi, mes 400 coups

De François Constantin

Mise en scène par Grégori et Stéphane Baquet

Avec François Constantin, Léonardo Montana, Kévin Reveyrand, Christian Martinez, Thierry Farrugia, Bernard Camoin et Francis Arnaud

Le 21 octobre 2014

Le mardi à 20h

Tarif normal : 29€
Tarif réduit : 22€
Tarif très réduit : 15€

Réservation en ligne

l’Européen
5, rue Biot
75017 Paris
M° Place de Clichy

www.leuropeen.info 

Le 21 octobre 2014

C’est l’histoire d’un artiste, d’une famille d’artistes, d’un pan majeur de notre culture populaire. Avec François Constantin se bousculent les images mentales : la fantaisie de la chanson des années 50, l’époque où on appelait « typique » la world music, l’imaginaire des dimanches après-midi dans les cinémas de quartier…

François Constantin est le fils de Jean Constantin et de Lucie Dolène, mais ses parents ne l’avaient pas engagé à les suivre dans cette voie. Mais comment résister à la faconde exceptionnelle de son père, amoureux de la phrase française et des rythmes latins, comment ne pas admirer la fantaisie radieuse de sa mère, voix mythique des chansons de Blanche Neige et étonnante interprète comique sur scène ? Jean Constantin recommande plutôt à son fils de continuer dans le judo, qu’il a commencé à l’âge de sept ans et qui le mènera jusqu’au cinquième dan.

Comme son frère et sa sœur, François chante pourtant, et devient percussionniste. Il tourne avec Johnny Hallyday, Véronique Sanson, Florent Pagny, monte un groupe latino… Le sideman des grandes tournées et le percussionniste-chanteur qui écume les clubs et festivals de jazz explique souvent sa généalogie en coulisses. Oui, c’est papa qui a écrit les paroles de Mon manège à moi, qui a composé Mon truc en plumes, qui a signé texte et musique de Mets deux thunes dans l’bastringue. Les copains ouvrent des yeux ronds parce qu’ils se souviennent aussi de la voix de Mme Samovar, la théière de La Belle et la Bête, ou des Recettes de Loula dans Vitamine, l’émission de jeunesse des années 80.

En 1997, à la mort de Jean Constantin, François décide de reprendre ses chansons et redonne une vie à Shah shah persan, Les 400 coups, Ma gigolette, Les Pantoufles à papa… Mais pas de nostalgie : derrière ses congas, il reste un fou de musiques latines vivantes et turbulentes. Comme son père avait été un orfèvre du mambo, il est expert de la salsa. Ces chansons alors se dansent souvent avec ferveur.

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