Mois de la photo 2014 : Portraits et River des expositions de Byung-Hun Min – Galerie Particulière
La série River et la série Portraits De Byung-Hun Min Du 13 novembre 2014 au 3 janvier 2015 La Galerie Particulière |
Du 13 novembre 2014 au 3 janvier 2015
Moment imperceptible entre clarté et dissolution, art de l’invisible, de la réserve et du retrait, les photographies de Byung-Hun MIN appellent un autre temps, plus long et silencieux, plus appuyé aussi, qui requiert une attention du regard, une tension de la perception. Né en 1955 à Seoul, Byung-Hun MIN développe depuis plus de trente ans une œuvre photographique singulière qui tend à rendre visible ce qu’il considère comme l’essence même de son pays : la simplicité et le silence. Autodidacte, Byung-Hun MIN a passé de nombreuses années à étudier les techniques de développement des photographies argentiques qu’il continue de tirer lui-même dans son atelier près de Séoul. Imprimées sur du papier patiemment choisi pour chaque série, dont la trame visible à l’œil nu participe de l’œuvre, ses photographies – toujours en noir et blanc – nous donnent à voir, ou plutôt nous laissent deviner, dans de subtiles nuances de gris, les paysages délicats de la Corée du Sud. Les photographies de Byung-Hun MIN ont l’évanescence d’un dessin au crayon : très peu contrastées, à la blancheur cassée, délibérément sans éclat, ses œuvres en appellent à l’art de la discrétion. A peine apparaissent quelquefois dans ces paysages, sur la monotonie photographique, le tremblement d’une ligne, d’un horizon, un plissement que l’on imagine soyeux, une forme géométrique sans rigueur ni blessure, ou bien, tel un secret, dans un recoin, les prémices d’un arbre ou le vol lent d’un oiseau. Parallèlement Byung-Hun MIN a entrepris depuis quelques années un travail sur le corps et la figure humaine dans lequel se retrouve cette mise à distance poétique face à son sujet. Si cette épure est toujours présente dans les nus où les focus sur certains détails du corps vont jusqu’à perdre le motif, dans un mélange de genres qui peut sembler déroutant au premier abord, nous faisant confondre les courbes d’un bras avec un vallon enneigé dans les portraits, les silhouettes féminines semblent à l’inverse apparaître, prendre corps, s’extraire du fond vaporeux. [Visuel : série River et série Portraits de Byung-Hun Min ; Source : communiqué de presse de la Galerie Particulière] |
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