Mémoires vives : les pépites de la collection de la Fondation Cartier
Fondation Cartier pour l’art contemporain fondation.cartier.com Les expositions Tarifs Réservation possible dans les magasins Fnac et sur www.fnac.com / Billets à retirer dans les magasins Fnac. Accès |
David Lynch, Jean-Michel Alberola, Moebius… Du concept-jet de Marc Newson à la sculpture In Bed de Ron Mueck, la Fondation Cartier présente un choix d’œuvres majeures de la collection constituée depuis 1984. Mémoires vives, Jusqu’au 21 septembre.
Le parcours réserve une place privilégiée aux artistes qui ont dessiné l’esprit de la collection de la Fondation Cartier depuis 30 ans, une collection singulière en ce sens qu’elle réunit non seulement des œuvres qui ont toutes été exposées à la Fondation Cartier voire même, dans la plupart des cas, commandées à l’occasion d’une exposition. Parmi les expositions qui ont marqué l’histoire de la Fondation Cartier, Issey Miyake Making Things, présentée en 1998, tient une place particulière. Pour l’exposition-anniversaire, le créateur de mode a imaginé une installation à l’échelle du bâtiment de Jean Nouvel, intitulée « IN EI », des sculptures d’ombre pliées à la main jouant sur la transparence. Une vision assez poétique qui rappelle discrètement le langage formel de la mode et du luxe. Dialogues d’œuvres et affinités de regard ponctuent l’exposition. Pour exemple, In Bed de Ron Mueck, œuvre monumentale qui montre une femme allongée, isolée dans une rêverie solitaire. L’œuvre entre en résonnance avec la série de pages des Carnet de Moebius qui avaient été exposées en 1999. Confrontation entre le démesurément grand et l’infiniment détaillé des dessins. Jean Giraud (Moebius), décédé en 2012, était un grand admirateur du travail de Ron Mueck. La cohabitation n’en est que plus touchante. (Photo : Ron Mueck, In Bed, 2005.) Un programme vidéo exemplaire : le visiteur pourrait y rester la journée entière à regarder les films des artistes de la collection. A commencer par le film The Ballad of sexual Dependency de Nan Goldin, Strereoscope de William Kentrige, ou encore Cremaster de Matthew Barney. L’humour est aussi au rendez-vous avec des court-métrages de Takeshi Kitano et de Pierrick Sorin, notamment. Au-delà du sentiment du temps qui passe que le visiteur fidèle de la Fondation Cartier perçoit inévitablement, il y a le bonheur de revoir des pièces importantes. C’est aussi la démonstration d’une vision de l’art affirmée, et des partis-pris esthétiques forts. Une vraie joie. Bel anniversaire ! Alexia Guggémos > la bande-annonce de Mémoires Vives [embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=oXIJXd6-OZs[/embedyt] |
Articles liés
L’orchestre Pasdeloup présente “Enchantement” à la Philarmonie de Paris
Depuis des années, l’Orchestre Pasdeloup, Wolfgang Doerner et Daniel Schmutzhard partagent une riche histoire de concerts et de collaborations. Pour ce nouvel opus, présenté en exclusivité pour ce concert, les artistes proposent un programme franco-autrichien, placé sous le signe de...
L’humoriste Ben dans “Il a beaucoup pleuvu” au Théâtre Le République
Faut se méfier des filles. Elles t’invitent à dîner. Quelques temps après, t’es obligé d’acheter un monospace. Le public en parle : Super spectacle ! Ça commence de manière timide puis quand j’ai compris le personnage et le style d’humour...
Retrouvez Bruno Solo dans “Le dîner” au Théâtre de l’Atelier
Deux couples ont rendez-vous dans un restaurant chic d’Amsterdam. Paul et sa femme Claire s’y rendent à reculons. Serge, frère de Paul, populaire, admiré, futur Premier ministre des Pays-Bas, a choisi le jour, l’heure et le lieu. Serge veut...