Main Square Festival 2012 – programmation du vendredi 29 juin

GRANDE SCENE

The Maccabees est un groupe de rock anglais. Après deux ans et demi de répétitions dans le sud de Londres et de concerts un peu partout en Angleterre, les Maccabees ont sorti leur premier single le 28 novembre 2005 sur leur propre label Promise. Cela aura été la seule réalisation de ce label car ils se font vite remarquer et sortent tout de suite un deuxième single sur Fierce Panda avant d’être signé par Fiction Records, une division d’Universal.

Un vrai retour aux sources pour les fans ! Si les Simple Minds se sontimposés dans les 80’s comme un des groupes phares de la New Wave, leurs cinq premiers albums, présents dans ce coffret intitulé « X5 », témoignent des pistes aventureuses qu’ils ont suivies avant de se hisser au sommet. Forgeant à leur tout début un album post-punk mâtiné de Glam (Life In A Day), ils ont ensuite abordé les continents expérimentaux de la Cold Wave et du Krautrock avec Real To Real Cacophony et le formidable Empires And Dance, pour finalement éclaircir leur songwriting (et leurs guitares) sur les lumineux Sons And Fascination/Sisters Feelings Call et l’inusable New Gold Dream (81, 82, 83, 84). Un parcours exigeant que le groupe revisite aujourd’hui pour sa nouvelle tournée européenne. De plus, le coffret « X5 » comprend 19 morceaux bonus remasterisés en 2012 (dont les titres Glittering Prize – Club Mix et Promised You A Miracle -Extended Version). L’occasion de rappeler l’influence de Jim Kerr et Charlie Burchill dans l’histoire du Rock.

Voilà un retour qui va en ravir plus d’un. En effet, après 7 années de silence, Garbage revient avec un nouvel album dont la sortie est prévue le 15 mai et une tournée qui passera par le Main Square Festival. Formé à l’origine par un trio de producteurs dont Butch Vig, le groupe rencontre l’écossaise Shirley Manson et décide de l’engager comme chanteuse afin de donner corps au projet. Car avec son look, sa personnalité et sa voix, elle captive… Dès lors, le groupe sort un premier album éponyme qui les propulse immédiatement vers le succès, porté par les singles Milk, Queer ou encore Stupid Girl. Puis vient l’album « Version 2.0 » et le tube Push it, un 3ème opus simplement nommé « Beautiful Garbage » avant le dernier disque en date « Bleed Like Me » en 2005.

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S’il s’agit de la première fois que vous entendez parler de Kasabian, vous devez écouter L.S.F. (Lost Soul Forever). Ce single paru en 2004 et extrait du premier album de ces anglais originaires de Leicester fut un coup de maître. Beaucoup le considèrent comme un chef d’œuvre, là où pour d’autres il est l’un des exemples les plus étincelants du renouveau du rock anglais dans les années 2000. Un brin provocateur (le nom « Kasabian » est une référence à l’une des disciples de Charles Manson), les britanniques composent un son sophistiqué auquel s’entremêle des couches de guitare superposées, des synthétiseurs vintage, des rythmiques souvent drum ’n’ bass et un chant passionné.. Le combo compte aujourd’hui quatre albums studios à son actif, dont le dernier, Velociraptor!, a installé durablement le groupe parmi les références du rock actuel. Lors de leur passage l’an dernier sur la Green Room du festival, ce dernier opus était en préparation. Paru en septembre 2011, nous pourrons donc le savourer cette année sur la Grande Scène de la Citadelle où les Kasabian nous ferons bouger au rythme de leur électro-rock d’Outre Manche.

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Les très rares Londoniens de The XX se produiront sur la Grande Scène pour l’une de leurs 2 seules dates de l’été en France. Composé de quatre musiciens d’une vingtaine d’années, The xx est une bande de surdoués qui surgit en 2009 avec un premier album éponyme. Celui-ci transporta immédiatement public et critique dans un univers mélodique et mélancolique grâce à des compositions délicates et raffinées. Pour beaucoup, cet opus s’approche de la perfection. Il est vrai qu’il est indéniablement jonché de tubes inattendus. Des morceaux comme VCR ou Islands font l’unanimité. Chacune des prestations du groupe sur scène confirmant le talent apparu sur disque, c’est probablement l’un des groupes les plus importants à avoir émergé ces dernières années. Leur venue au festival est donc un événement, d’autant qu’un nouvel album est annoncé.

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Incontestablement, le duo français formé par Gaspard Augé et Xavier de Rosnay est le groupe de toute une génération ! Justice était à l’origine un endroit pour expérimenter un genre hybride entre la musique et l’image, flirtant avec les limites de la pop et l’électro, exprimant le talents de 2 artisans passionnés par la pop-culture et ennuyés par la hiérarchie. Puis ils rencontrent Pedro Winter, qui venait de créer son label Ed Banger Records, et il les signe immédiatement après l’écoute de We Are Your Friends. Un morceau qui, avec ses beats électro joyeux et survitaminés, combinés à des voix grisantes, devint un hymne, célébrant la réconciliation entre la pop et le dance-floor. Dès lors, l’ascension du duo fut constante. 2007 marque l’explosion qui transforma les deux compères en l’emblème de toute une génération : leur premier album « † » fut un incroyable succès. Lorsqu’ils viennent en 2008 au Main Square Festival, leur show furieux tient toutes les promesses esquissées par l’album. Paru en Octobre dernier, leur nouvel opus « Audio, Video, Disco » était attendu comme le Messie. Surtout lorsque le groupe exposa au printemps le premier single Civilization. Nous ne pouvons cacher notre impatience de découvrir leur nouveau set, dans un environnement inédit (ils s’étaient produits sur la Grand’Place) mais qu’ils vont conquérir…

GREEN ROOM

Un timbre suave et fantomatique, des chansons pop folk qui parlent d’amour perdu et d’un passé familial bien trouble. GreenShape c’est un peu tout ça en même temps. On aurait presque l’impression d’être au volant d’une Cadillac dans un film de Wim Wenders en entendant Pound After Pound, et parfois la folk des sixties hante la forme verte. Depuis 2003, GreenShape arpente les scènes à travers différents projets mais la guitare folk qu’il trouve dans le placard de sa grand-mère, et les vinyles de Simon & Garfunkel de son beau père reviennent toujours à sa mémoire. Il voue un culte à Léonard Cohen, Nick Drake ou encore les Beatles. Fraichement signé sur le label Sober & Gentle (Hey Hey My My, Cocoon, Kid Bombardos), le chanteur, qui suit une carrière de boxeur en amateur catégorie super welter, nous délivre ses compositions qui vous arrachent le cœur sans douleur, qui ramène tous nos souvenirs les plus émouvants à la surface avec l’envie d’en redemander encore. La réalisation de l’album a été confiée à Tore Johansson (Franz Ferdinand, The Cardigans, Emiliana Torini…).

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Ils sont nombreux à avoir découvert les Stuck in the Sound par le biais du jeu vidéo Guitar Hero dans lequel chacun pouvait s’essayer aux riffs de l’efficace ToyBoy. Pourtant voilà plus de 10 ans que les Stucks existent et nous proposent un son furieux et inventif. Si leur premier album ressemblait à une explosion incontrôlée, le second opus « Shoegazing Kids » offrait déjà une plus grande maturité et des morceaux plus aboutis. Avec leur 3ème album, « Pursuit », le groupe semble avoir atteint la sagesse, fruit d’un apprentissage qui leur a permis de digérer leurs diverses influences pour s’en affranchir. Ces nouvelles créations présentent des facettes très diverses les unes des autres. Des mélodies douces s’enchaînent avec des morceaux plus électros puis du rock héroïque. Mais toutes sont marquées par le son Stuck, Car en effet, le groupe a réussi à se créer un son reconnaissable qui
lui est propre.

Editors est un groupe de rock indépendant britannique originaire de Birmingham. L’amplitude épique de leur musique les font souvent comparer à d’illustres prédécesseurs des années 1980 tels que Joy Division, Echo and the Bunnymen, etc. Ils ont néanmoins acquis une première identité de groupe, surfant sur la « new new wave » initiée par des groupes américains comme Interpol : atmosphère glaciale, pochette sépulcrale à la Peter Saville (le graphiste de pochettes célèbres du label Factory dont celles de Joy Division et de New Order), voix caverneuse de Tom Smith (qui peut rappeler par certains aspects Ian Curtis), guitare incisive, batterie syncopée, lignes de basse puissantes et oppressantes, mélodies martiales et obsédantes, esthétique de l’urgence. Sur scène l’attitude du groupe reste très « rock » et préparez-vous car ils viennent fêter leur 10 ans d’existence au cours d’un concert unique en France cet été.

Probablement LE groupe électro-pop de l’année 2011. Si leurs derniers morceaux nous hantent depuis cet été, les britanniques de Metronomy réalisent avec leur 3ème album « The English Riviera » un carton plein artistique, critique et commercial. Loin de l’atmosphère mélancolique de « Nights Out », son prédécesseur qui déjà fit l’unanimité aux quatre coins de la planète, le nouvel opus est résolument pop, littéralement époustouflant. Sous la baguette de Joseph Mount, le chef d’orchestre, les compositions de Metronomy nous apparaissent modestes à la première écoute. Et pourtant, très rapidement, on y distingue tant de finesse et de complexité. Combinées à l’envie dégagée sur scène, ces créations propulsent toujours plus haut le jeune groupe britannique.

Chase and Status. Peu d’artistes peuvent prétendre avoir comme fan Jay Z, Snoop Dogg ou Pharrell Williams des N*E*R*D. Ce dernier décrit d’ailleurs Saul Milton (Chase) et Will Kennard (Status) comme les producteurs britanniques les plus formidables du moment. Étudiant à la Manchester University au milieu des années 90, une passion commune pour la drum’n’bass les réunit. Même s’ils font déjà vibrer les dancefloors, il faut attendre 2004 pour qu’ils commencent à créer leur propre musique. Avec un troisième single, End Credits, le duo se fait connaître du grand public. Son deuxième album, « No More Idols », – avec des featuring comme Cee-Lo Green, Dizzie Rascal ou les White Lies – vient confirmer ce nouveau statut, offrant un véritable raz-de-marée de dubstep, de grime, de hip-hop, de funk et de garage. Accompagnés de MC Rage et le batteur Andy Gangadeen, Chase And Status sont aussi des monstres de scène qui ont déjà enflammé tous les grands festivals européens, comme la dernière édition d’I Love Techno à Gand. C’est au tour du Main Square de se préparer…

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A découvrir sur Artistik Rezo :
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– La programmation du dimanche 1er juillet
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– Festivals de musique de l’été 2012 (rock, variété française et internationale)