Main Square Festival 2012 – programmation du dimanche 1er juillet

GRANDE SCENE

Combo post-punk originaire d’une petite ville de l’Oklahoma, The All-American Rejects s’est fait connaître en 2002 avec le single Swing Swing extrait de son premier album éponyme. Le succès est large et suscite un engouement inattendu. L’énergie que le groupe dégage sur scène lui permet d’engranger toujours plus de fans. Ce n’est qu’en 2005 qu’un second album paraît. Il s’agit de « Move Along », porté par le single « Dirty Little Secret ». Comme pour leurs premières compositions, le succès est immense, confirmant les attentes placés en eux. Nominés et récompensés dans de nombreuses cérémonies officielles, la reconnaissance est internationale pour les américains. Leur 3ème album suit le même chemin en 2009. Année au cours laquelle, le groupe participe à la tournée de reformation de Blink-182 en Amérique du Nord. Un nouveau LP est attendu pour 2012.

Adeptes de la fusion Rock/Rap, les Gym Class Heroes jouent dans le même bac que Linkin Park ou Fall Out Boy. La particularité du groupe originaire de l’état de New York est l’utilisation prépondérante des instruments traditionnels au détriment des samplers et boîtes à effets. L’énergie qui en découle leur permit d’embraser les scènes des Etats-Unis. Pourtant leurs premiers albums restent assez confidentiels. Alors ils continuent de battre le pavé… Il faudra attendre 2006 et l’album « As Cruel As School Children » pour que Gym Class Heroes connaisse enfin la reconnaissance du public. Devenu bankable, le groupe bénéficie pour son 6ème opus, The Quilt, d’une production de haut vol avec la présence de Lil‘ Wayne ou Busta Rhymes. En juin 2011, le single Stereo Hearts avec la participation d’Adam Levine, le leader de Maroon 5, devient un tube planétaire qui précède la sortie de leur dernier album en janvier 2012.

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Wiz Khalifal. Cameron Thomaz vient de Pittsburgh et il fait du rap depuis sa plus tendre enfance. Depuis 2005, il sort des mixtapes très appréciées. Mais son premier album n’a pas fait l’unanimité, loin de là. Mais la chance tourne lorsqu’il place Krush and Orange Juice en téléchargement gratuit sur Internet. Ce petit bijou est téléchargé plusieurs millions de fois et est également loué par la presse : MTV USA parle de la meilleure mixtape de 2010, le magazine de hiphop The Source qualifie Khalifa de « Rookie of the Year ». Les portes commencent dès lors à s’ouvrir et le tube Black and Yellow ne fait que confirmer la tendance. Le clip a été visionné près de 100 millions de fois sur YouTube. Son dernier album « Rolling Papers » paru en 2011 fait de lui l’homme de l’année dans le monde du hip-hop.

A l’instar de ses ainés californiens, les Red Hot Chilli Peppers ou Faith No More, Incubus a éclos avec un mélange explosif de hip-hop, funk et metal. Fondé en 1991 par des adolescents, le groupe emmené par le charismatique Brandon Boyd propose d’abord une fusion énergique, ravageuse et complexe. En 1997, l’album « S.C.I.E.N.C.E » est l’aboutissement de cette première formule vivifiante qui ne laisse personne indifférent. Pourtant, dès l’opus suivant, « Make Yourself », les membres du groupe décident de prendre un léger virage dans leur carrière. Leur son devient plus accessible et leur permet d’atteindre une autre dimension. Avec « Morning View » en 2001, ils poursuivent leur mutation et deviennent l’un des groupes de rock alternatifs les plus populaires. Choisissant d’adoucir sa formule initiale en incorporant des mélodies pop aux riffs rageurs sans pour autant négliger la qualité, Incubus a su fédérer un large public autour de ses textes habiles et progressistes. Un succès qui depuis ne les a plus quitté. Après une légère pause et pour notre plus grand plaisir, le groupe est revenu en 2011 avec « If Not Now, When ? ».

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Shaka Ponk est né entre Paris et Berlin au début des années 2000 d’un concept associant musique, images et activisme. C’est aujourd’hui un groupe à part entière qui s’inscrit dans la lignée d’un rock alternatif pugnace et volontiers bruitiste initié par Rage Against The Machine. « Bad Porn MovieTrax », sorti en mai 2009, les a conduit sur les scènes des plus grands festivals. Shaka Ponk, c’est donc une aventure collective. Le groupe s’est enrichit d’ailleurs d’une chanteuse : Sam intègra le groupe à part entière début 2010. Le combo est revenu l’an dernier avec un nouvel opus « The geeks and the jerkin’socks » composé de 12 titres dotés de cette rage explosive qui séduit et qui vient toujours du rock. Pour Shaka Ponk il ne saurait y avoir en effet de meilleur moyen pour exprimer ce qui lui tient à coeur que d’utiliser à son profit, quitte à les détourner, les prouesses de la machine, qu’il s’agisse de sons optimisés par l’informatique ou de l’usage de personnages virtuels. En live, c’est une véritable foire énergique de son, lumière et vidéo qui attendra le public. Quoi de mieux comme terrain d’expression que la Grande Scène du Main Square en cette dernière journée du festival ?

Pour beaucoup Blink-182, c’est surtout Travis Barker, le batteur charismatique empreint d’un grain de folie. Pourtant, cette pensée est extrêmement réductrice car le dit Travis n’a rejoint le groupe qu’en 1998 soit près de 6 ans après la formation du groupe. Pourtant il est indéniable que le succès du groupe est apparu après la venue de Barker. Originaire de Californie, le trio explose en 1999 avec la sortie de Enema of The State. Emmené par les singles « What’s My Age Again » et All The Small Thing », l’album est un succès mondial et il les impose comme le plus gros groupe punk au monde. Leur recette ? Un savant mélange de créations post-punk loufoque et de pop profonde et ambitieuse. Peut-être innérantes à de nombreux groupes punk, les tensions sont légions au sein du trio et en 2005, après 5 albums studio, le groupe se sépare au sommet de sa gloire. 4 ans de silence, et surprise, le groupe se reforme. Il commence par une tournée en Amérique du Nord à l’été 2009 avant de revenir en 2011 avec l’album « Neighborhoods » aux tonalités rétro et new wave.

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GREEN ROOM

Nouveau phénomène soul venu d’outre-Manche. Influencé par Ottis Redding et Bill Withers, ce jeune homme d’origine ougandaise a sorti le 16 avril 2012 son premier album « Home Again » porté par le single du même nom. Encore inconnu du grand public il y a quelques mois, Michael Kiwanuka a bénéficié d’un bouche-à-oreille très flatteur après avoir assuré la première partie d’Adèle en Europe.

« B », la première lettre de son nom, un symbole limpide, un retour aux sources salvateur. Oubliez tout ce que vous avez auparavant entendu chez lui, Beat Assailant bouscule son répertoire et revisite, de manière singulière, la culture Hip-Hop dans sa forme la plus originelle. Une plongée dans le passé pour mieux se régénérer ? Un pari risqué ; mais relevé haut la main. Beat Assaillant le sémillant, le MC jazzy, le soul brother venu de Georgie… Bah oui, mais non. Pas cette fois. B, son quatrième album, est une oeuvre résolument insolente. Sans le moindre égard pour ses prédécesseurs, sans attachement excessif au passé. Lui, le fidèle, le chef de band, le rappeur toujours accompagné d’une furieuse section de cuivres prend soudain ses distances. Exit nombre de ses compagnons de route. Mais il le fallait. Un saut dans le vide paradoxalement salutaire.
 
Noah and The Whale est un groupe anglais de pop folk indie formé dans la banlieue de Londres en 2006. Après quelques singles, il sort en Août 2008 un premier album baptisé « Peaceful, the World Lays Me Down ». Les créations qui le composent sont pleines de joie et de gaïté ; elles reflètent les sentiments du leader Charlie Fink et de Laura Marling. Succès critique, l’album grimpe dans le top album anglais. Et cette même année, le groupe écume les scènes de quelques uns des plus gros festivals anglais comme Glastonbury. Prolifiques, ils n’attendent pas avant de proposer au public leur second opus, « The First Days of Spring » quasiment 1 an après la parution du premier LP. Cette fois-ci, la tonalité est beaucoup plus sombre et poétique. L’album étale les déboires de Charlie, désormais séparé de sa muse qui a quitté le groupe. Dès 2010 et après le succès critique des 2 premiers opus, le groupe oeuvre à l’élaboration d’un nouvel album qui sortira en mars 2011 sous le nom de « Last Night On Earth ». La musique de celui-ci est plus pop, plus accessible peut-être tout en recélant toujours un magnifique travail de composition. L’efficace single L.I.F.E.G.O.E.S.O.N. résonnerai presque comme un hymne.

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Ben Howard est un jeune artiste anglais qui parviendrait à vous faire croire qu’il est le premier troubadour que vous n’ayez jamais entendu. Il insuffle tant de fraîcheur au genre et lui redonne un tel lustre que l’on s’imaginerait presque qu’il s’agit d’un courant musical inédit, et cela même si ses chansons recèlent une sagesse et une authenticité élémentaires vieilles comme le monde. Petit prodige de la guitare qui a acquis l’art de gratter, pincer et marteler son instrument à des fins purement mélodiques, Ben Howard est tombé dans la marmite très jeune grâce à des parents férus de Joni Mitchell ou encore Bob Dylan. Et aujourd’hui, la vingtaine à peine passée, il parvient déjà à remplir des salles en un battement de cils, imposant sur scène, respect et passion auprès d’une communauté de fan toujours plus nombreux. Vous laisserez vous conquérir ?

The Mars Volta est un groupe de rock américain formé en 2001 autour de Cédric Bixler-Zavala et Omar Rodriguez-Lopez, (respectivement chanteur et guitariste dans ATDI) dotés d’un insatiable appétit créatif. Les deux larons n’ont pas vraiment de limites à leurs inspirations, l’expérience Defacto en avait déjà été la preuve, tout comme les divers projets solos d’Omar. Après un battage médiatique sur la venue de ce projet, l’année 2002 voit le jour d’un EP: « Tremulant », resté confidentiel. Toutefois, ce sont surtout grâce à des prestations scéniques époustouflantes que le groupe a su convaincre et revenir l’année suivante, en 2003, avec leur première véritable production, « Deloused in The Comatorium », assurée par Rick Rubin. Définir leur musique se révèle être ardu tant le travail de recherche et de composition est au-dessus de la moyenne. L’ombre énervée d’At-The Drive In côtoie le psychédélisme d’un Pink Floyd, ou d’un King Crimson, sans oublier les racines latines de nos deux musiciens.

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M83 est probablement la supernova qu’il nous faut suivre car elle connaît enfin cette année l’expansion populaire méritée. A l’origine ils étaient 2, et orientaient leur vaisseau vers le noisy shoegazing. Puis peu à peu, ils explorent d’autres galaxies en remixant des morceaux de Bloc Party, Goldfrapp et Placebo. En 2008, l’album Saturdays = Youth les révèle auprès d’un public plus large. Mêlant mélodies pop sucrées et sonorités emphatiques, Anthony Gonzalez, désormais seul maître à bord, a sorti en 2011 un double album Hurry Up, We’re Dreaming, résumant à merveille les dix années de recherches sonores et les voyages permanents entre futurisme et nostalgie de l’artiste. Après une tournée des clubs sold out, ce bidouilleur de génie, désormais installé aux Etats-Unis, posera ses platines sur la scène de la Green Room, en ce 1er Juillet afin de nous envoyer au plus profond de notre univers

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