“Madrigal Festin”, deux musiciennes sur la scène de la Scala
Un lendemain de fête, peut-être. Sur une table encombrée se côtoient partitions froissées, reliefs de repas, fleurs fanées, jeu de cartes, et un violoncelle. Ce cabinet de curiosités, mi-chambre mi-cuisine, c’est là que se réunissent deux musiciennes.
Si elles semblent tout d’abord être là pour une répétition, très vite les choses prennent une autre tournure. D’autres mélodies surgissent, convoquées par un mot, la manipulation d’un objet ou un clin d’œil complice… toutes ces mélodies qui entêtent et que l’on finit par faire siennes. C’était quoi déjà ? C’était quand, avec qui ?
Les deux musiciennes voyagent d’un « tube » à l’autre – pop des années 1990, lamento baroque ou mélodies traditionnelles hongroises – dans une suite d’arrangements-dérangements originaux pour voix et violoncelle. Sous leurs doigts, véritable terrain de jeu, la table se transforme tour à tour en plan de travail, perchoir et même petit théâtre ambulant. Et si l’on y parle parfois d’amours déçues, la mélancolie ne dure jamais longtemps, c’est le plaisir de jouer qui prend le dessus.
[Source : communiqué de presse]
Articles liés
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...
“Les Imitatueurs” à retrouver au Théâtre des Deux Ânes
Tout le monde en prend pour son grade, à commencer par le couple Macron dans un sketch désormais culte, sans oublier Mélenchon, Le Pen, les médias (Laurent Ruquier & Léa Salamé, CNews…), le cinéma, la chanson française (Goldman, Sanson,...
La danseuse étoile Marie-Agnès Gillot dans “For Gods Only” au Théâtre du Rond Point
Le chorégraphe Olivier Dubois répond une nouvelle fois à l’appel du Sacre. Après l’opus conçu pour Germaine Acogny en 2014, il poursuit, avec For Gods Only, sa collection de Sacre(s) du printemps qu’il confie cette fois-ci à la danseuse...