“Love Land” : le nouveau solo show d’Adam Handler à la Cohle Gallery
La Cohle Gallery est ravie d’annoncer la nouvelle exposition très attendue de l’artiste américain Adam Handler. Suite à son solo show, Twinkling Unknowns, en 2021, Adam est de retour avec Love Land et sera cette fois-ci présent pour l’inauguration. À découvrir du 18 au 29 mai.
Cette nouvelle série d’œuvres promet de nombreux tableaux imaginatifs et colorés, crées dans le style faux-naïf d’Adam. Elle explore des thèmes comme les relations, les émotions et l’empathie, toujours avec une palette vive et des formes exagérées pour donner aux spectateurs l’impression qu’ils sont ailleurs.
Depuis quelques années, la popularité de cet artiste est en pleine croissance. Adam est suivi de près par les collectionneurs et les amateurs d’art contemporain du monde entier. Il est né en 1986 dans le Queens NY et a grandi à Long Island. Enfant et adolescent, il passe d’innombrables heures dans l’atelier d’encadrement de ses grands-parents à New York. Là, sa passion pour l’art grandi et à l’âge de 18 ans, il prend la décision de développer ses capacités créatives. Il part étudier le dessin en Italie puis est diplômé du Purchase College à New York en 2008 avec une spécialisation en histoire de l’art.
Adam travaille avec spontanéité, en s’inspirant de ses ressentis actuels et en jouant avec les couleurs. Son processus favorise des sentiments de liberté et d’enthousiasme, où des surprises peuvent apparaître à tout moment. Le style faux-naïf de l’artiste, ses couleurs vives, ont pour objectif de transmettre des émotions au spectateur et non d’amener à une réflexion sur l’œuvre.
Le titre de l’exposition Love Land est tiré d’une chanson qui parle de deux amoureux intitulée Loveland, du groupe allemand Milky Chance. Ses tableaux parleront de l’amour et des relations. Le spectateur se retrouve face à l’idée de l’amour inconditionnel, mettant en lumière l’importance d’accepter l’amour dans toutes ses formes. Le but de l’artiste avant tout est de provoquer une connexion émotionnelle entre le public et l’œuvre. “Quel que soit ce lien, que ce soit la joie ou la tristesse, l’excitation ou la peur… Je cherche des émotions pures. Je veux que les gens voient les choses sous un nouvel angle. Pour les artistes, notre vision de la représentation varie considérablement et donc il est rafraîchissant quand quelqu’un se crée une nouvelle perspective sur le monde après avoir vu mon travail.”
L’exposition marquera une évolution dans le travail d’Adam alors qu’il introduit de nouveaux sujets, les voyant interagir avec ses personnages déjà établis tels que le fantôme et la fille. Son travail oscille entre la douceur et la tristesse, le désir d’hier ou de demain ; placer ses sujets dans le cosmos ne fait que confirmer les incertitudes auxquelles nous sommes tous confrontés ; comme l’univers inconnu. Pour l’artiste, peindre sert de moyen d’auto-exploration, agissant comme des outils thérapeutiques à travers lesquels il peut examiner sa propre psyché.
Les sujets d’Adam ont été inspirés par sa femme, qu’il a rencontrée alors qu’il étudiait le dessin en Italie. Captivé par ses yeux, il commença à dessiner des figures féminines avec de grands yeux ronds. L’exploration de ce sujet a évolué au cours des années, passant du figuratif à l’abstrait, se transformant lentement dans le style faux-naïf pour lequel il est connu aujourd’hui. Il a aussi été fortement influencé par le travail de l’artiste expressionniste abstrait, Willem DeKooning, et plus particulièrement ses représentations atypiques de la forme humaine. Parlant de son rôle d’artiste, Adam explique : “Mon rôle en tant qu’artiste n’est pas seulement d’apporter de la joie à moi-même et à ma famille dans la vie que je mène, mais, dans ma petite existence dans ce monde, de donner une touche de joie, d’amour, d’émotions et tout ce qui est authentique aux gens qui décident de s’arrêter pendant un court moment pour simplement regarder.”
Le vernissage aura lieu le mercredi 18 mai à partir de 18h en présence de l’artiste
[Source : communiqué de presse]
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